Zone de libre-échange des Amériques - ZLEA |
Public ZLEA – COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR
LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Scott
Otteman, directeur, Politique commerciale internationale Mémoire présenté par la National
Association of Manufacturers La National Association of Manufacturers (NAM - Association nationale des manufacturiers) représente 14 000 sociétés de fabrication aux États-Unis, dont 10 000 petites et moyennes entreprises. La NAM exhorte les négociateurs qui se sont engagés dans l’entreprise historique de créer la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) de tenir compte des opinions ci-après exprimées sur les aspects suivants des négociations. TARIFS L’Accord sur la ZLEA devrait éliminer les droits de douane sur pratiquement tous les échanges. L’élimination des droits devrait être concentrée dans la phase initiale. Les droits de douane devraient être supprimés dès la mise en œuvre de l’accord dans le plus grand nombre de secteurs possible. MESURES NON TARIFAIRES L’Accord sur la ZLEA devrait prévoir des mécanismes qui empêcheront les Parties de remplacer les droits éliminés par de nouvelles barrières non tarifaires.
RÈGLES D’ORIGINE ET PROCÉDURES DE DÉTERMINATION DE L’ORIGINE Les règles d’origine détermineront quels produits exportés par un pays de la ZLEA vers un autre sont admissibles au préférences tarifaires. Nous voulons des règles d’origine qui soient objectives, transparentes, simples et peu coûteuses à gérer et à respecter, mais qui soient aussi suffisamment strictes et exécutoires afin que les entreprises et les travailleurs des Amériques puissent profiter le plus possible des avantages découlant de l’Accord. Recommandations
PROCÉDURES DOUANIÈRES Il y aurait lieu d’assurer la cohérence des procédures du dédouanement des importations, dont l’évaluation en douane, dans toute la ZLEA et idéalement à l’OMC. La normalisation de ces procédures, même celles qui ont trait aux logiciels, profiterait à tous les producteurs de l’hémisphère en accélérant le dédouanement, en réduisant la durée du cycle et en offrant une prévisibilité accrue quant à la façon dont les produits sont évalués aux fins du dédouanement. La NAM préconise chaudement la mise en œuvre continue des mesures douanières qui ont déjà été approuvées et qui visent l’abaissement du coût des affaires dans l’hémisphère. Ces mesures comprennent l’adoption de dispositions concernant l’admission temporaire, les procédures accélérées pour le dédouanement des envois par exprès, les mesures facilitant les transactions relatives aux expéditions de faible valeur, les échanges de données électroniques, l’établissement des codes de conduite des agents des douanes et la mise en œuvre d’un cadre de gestion du risque. Nous constatons toutefois que les engagements relatifs à la « facilitation du commerce » ne sont pas contraignants et que toute obligation de modifier la législation nationale en est spécifiquement exclue. Recommandations Nous recommandons que d’autres dispositions relatives à la facilitation du commerce soient incorporées au texte de l’Accord sur la ZLEA. Ces dispositions devraient viser à élargir et à approfondir l’ensemble initial des mesures douanières de manière à comprendre des mesures nécessitant l’approbation des pouvoirs législatifs et elles devraient être mises en œuvre dans un délai donné. La NAM préconise tout particulièrement que l’Accord sur la ZLEA renferme des obligations exécutoires en vertu desquelles les bureaux de douane nationaux seraient tenus de :
MESURES DE SAUVEGARDE Outre la mise en œuvre progressive des mesures relatives aux produits d’importation sensibles, la NAM estime nécessaire d’instaurer un système de sauvegarde qui ménagera aux secteurs les plus faibles des pays de la ZLEA une période d’ajustement. Recommandation À cet égard, nous préconisons les sauvegardes semblables à celles de l’ALENA qui sont déjà en vigueur et qui autorisent le rétablissement des taux de droits de douane de la nation la plus favorisée (NPF) et des mesures non tarifaires dans les cas où les importations de l’ALENA constituent une cause importante de préjudice grave. Les règles de l’OMC qui permettent l’imposition de mesures globales à des taux de droits supérieurs au taux NPF applicable lorsque les importations d’un tiers pays causent un préjudice resteraient les mêmes. Dans les deux cas, les mécanismes nécessiteront un ajustement et une réparation.
OBSTACLES TECHNIQUES AU COMMERCE Les normes et règlements techniques, dont les prescriptions de marquage et d’étiquetage ainsi que les procédures d'évaluation de la conformité, devraient être appliquées de manière à faciliter les échanges des fabricants de l’hémisphère. La NAM demande que soient prises toutes les mesures nécessaires pour éviter que les mesures techniques n’entravent le commerce. La NAM sait par expérience que ces mesures sont particulièrement coûteuses pour les petites entreprises et que les producteurs des petites nations souffriront disproportionnellement si l’on ne cherche pas à simplifier les mesures techniques et à tendre à l’harmonisation maximale. Recommandations
pour assurer la transparence et l’application régulière de la loi au sein des organismes nationaux et régionaux de normalisation, de manière que ces principes puissent par la suite être invoqués globalement dans hémisphère. 4) La NAM entérine la recommandation d’identifier les produits et les secteurs auxquels s’appliqueraient les accords hémisphériques traitant de reconnaissance mutuelle, d’harmonisation et d’uniformisation. De plus, les fabricants ne devraient pas avoir à attendre l’aboutissement de l’Accord sur la ZLEA avant d’engager les négociations sur ces produits et secteurs. 5) De même, les fabricants ne devraient pas avoir à attendre l’aboutissement de l’Accord sur la ZLEA pour que les Parties conviennent d’éliminer les redondances dans les procédures d’essai et de certification des produits de la technologie de l’information et autres. On peut établir de nombreuses façons le niveau approprié d’évaluation de la conformité qui réduira le plus possible les retards et les double-emplois tout en préservant adéquatement la sécurité, la santé et l’environnement. Ces façons comprennent - sans s’y limiter - la déclaration de conformité des fournisseurs, la certification par une tierce partie et le Système CEI d'essais de conformité aux normes de sécurité.
Pour plus de précisions sur les
positions de la NAM en ce qui concerne la Zone de libre-échange des
Amériques, communiquer avec le directeur de la Politique commerciale
internationale, M. Scott Otteman. |
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