Public
FTAA.soc/civ/102/Add.1
Le 10 septembre 2003
Original : espagnol
Traduction: non Secrétariat ZLEA
ZLEA –
COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE LA
SOCIÉTÉ CIVILE
MÉMOIRE EN RÉPONSE À L’INVITATION OUVERTE – RÉSUMÉ
Nom |
Ana Lisitsa Aguila Gómez |
Organisme |
Privé |
Pays |
Mexique |
RÉSUMÉ
Les accords de libre échange sont considérés étant comme
la manifestation la plus objective de la vie au niveau des citoyens de
la communauté internationale. Par conséquent, il est opportun de nous
poser la question suivante : Les principes qui régissent le droit public
international s’appliquent ils et ont ils été inscrits dans les accords
de libre échange qui ont été signés depuis 2002 et dans ceux qui sont
actuellement négociés? Cette question m’a amenée à m’intéresser de plus
près à l’analyse des principes énoncés dans l’Accord de libre échange
des Amériques (ALEA) établi lors de la quatrième réunion des ministres
responsables du commerce à San José, au Costa Rica, en 1998, et à
établir la comparaison avec les principes de droit international
inscrits à l’article 2 de la Charte de San Francisco signée en 1945.
Pour réaliser cette analyse juridique comparative, on a employé des
méthodes déductives et historiques. Dans le cadre de cette analyse,
l’Organisation des Nations Unies est considérée être à l’origine de
l’établissement des principes qui régissent le droit international, de
même que de la création de ses organes et fonctions, et des droits et
obligations de ses États membres.
Nous expliquons les bases juridiques et les éléments qui sous tendent
l’établissement des traités internationaux en général, ainsi que les
droits et obligations qui en découlent conformément à la Convention de
Vienne sur le droit des traités (1969).
Ensuite, il est question du processus d’intégration économique des
Amériques, et tout d’abord de la définition de cette intégration, puis
de la classification et de l’analyse de l’importance des accords de
libre échange dans les Amériques, en particulier la Latin American Trade
Association (ALALC) et la Latin American Integration Association
(ALADI), établies par le Traité de Montevideo de 1960 et de 1980
respectivement.
L’analyse se termine par une explication qui décrit l’historique du
processus de négociation de la ZLEA depuis le premier Sommet des
Amériques en 1994 jusqu’au troisième Sommet des Amériques qui s’est tenu
à Québec en 2001, en passant par les réunions des ministres responsables
du commerce. Grâce au site Web officiel de la ZLEA, nous avons pu
accéder à toute cette information.
Nous décrivons la structure interne de la ZLEA et analysons les
principes mis de l’avant dans les négociations de la ZLEA en établissant
un parallèle avec ceux contenus dans la Charte de San Francisco, sujet à
l’origine de cette thèse professionnelle.
Nous appuyons l’hypothèse selon laquelle les principes inscrits dans la
Charte de San Francisco sont contenus dans les principes mis de l’avant
dans le cadre des négociations de la ZLEA. Il s’agit donc des lignes
directrices à suivre et celles ci seront par conséquent acceptées plus
facilement par les pays négociateurs. Aux personnes responsables du
commerce extérieur, nous soulignons la nécessité ne pas ignorer une base
de connaissances aussi importante que celle que nous offrent ces
principes régissant les relations internationales.
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