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       Diffusion Désormais 
		AutoriséeFTAA.soc/25/Rev.1
 le 21 novembre 2003
 
 Original: Anglais - Espagnol
 Traduction: Non Secrétariat ZLEA
 
      
       
 
ZLEA - COMITÉ DES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
  
 
 
RAPPORT DU COMITÉ DE REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX SUR LA PARTICIPATION DE LA 
SOCIÉTÉ CIVILE AU COMITÉ DES NÉGOCIATIONS 
COMMERCIALES (CNC) 
 
 I. CONTEXTE 
    
        
         
    À leur réunion de San Jose, au Costa Rica, en mars 1998, 
	les ministres responsables du Commerce dans l’hémisphère ont décidé, pour 
	affirmer leur engagement au principe de la transparence dans le processus de 
	négociation de la ZLEA, et reconnaître et accueillir les intérêts et 
	préoccupations exprimés par différents secteurs de la société civile à 
	propos de la ZLEA, de créer le Comité de représentants gouvernementaux sur 
	la participation de la société civile (le Comité), qui serait chargé de 
	recevoir des mémoires, de les analyser et de présenter toute la gamme des 
	points de vue exprimés. 
         
    
    
          
    Après leur réunion du 1er novembre 2002 à 
	Quito, en Équateur, les ministres ont réitéré de plus leur engagement au 
	principe de la transparence dans le processus de la ZLEA et ont reconnu à 
	nouveau le besoin d’accroître et de soutenir la participation des différents 
	secteurs de la société civile dans cette initiative hémisphérique. Les 
	ministres ont chargé le Comité de poursuivre ses efforts pour promouvoir la 
	transparence et d’identifier les pratiques exemplaires en matière de 
	rayonnement et de consultation avec la société civile et d’en favoriser 
	l’utilisation. Les ministres ont également demandé au Comité de promouvoir 
	un processus de communication réciproque accru et soutenu avec la société 
	civile pour faire en sorte qu’elle ait une perception claire des progrès du 
	processus de négociation de la ZLEA 
         
 
    Lors de sa réunion du 8 au 10 avril 2003, à Puebla, au 
	Mexique, le Comité des négociations commerciales de la ZLEA (CNC) a enjoint 
	le Comité de poursuivre ses travaux pour favoriser la transparence et la 
	participation de la société civile au processus de la ZLEA. Plus précisément, 
	le CNC a demandé au Comité d’organiser une série de réunions ouvertes à la 
	société civile qui se tiendraient en parallèle aux réunions du SOC dans les 
	divers pays de l’hémisphère par rotation, de publier de façon constante sur 
	le site Web officiel de la ZLEA les mémoires de la société civile en réponse 
	à l’invitation ouverte et permanente, d’élaborer des recommandations 
	concrètes sur la façon d’améliorer le site Web officiel de la ZLEA, 
	d’élaborer un document sur les pratiques exemplaires en matière 
	d’information et de consultation de la société civile, de formuler des 
	recommandations concrètes relatives à l’enrichissement de l’information 
	fournie dans les déclarations publiques, notamment les communiqués, et 
	d’examiner, de concert avec le Comité technique sur les questions 
	institutionnelles (CTI), la possibilité d’établir un Comité de la société 
	civile après l’entrée en vigueur de l’Accord sur la ZLEA. Le CNC a également 
	donné instruction au Comité d’inclure dans le rapport qu’il lui destinait 
	une section sur le traitement accordé à la question des différences 
	relatives aux niveaux de développement et à la taille des économies. Ces 
	instructions du CNC ont été mises en distribution générale et rendues 
	publiques sur le site Web officiel de la ZLEA. Lors de la réunion 
	subséquente du CNC de la ZLEA à San Salvador, en juillet 2003, les sous‑ministres 
	ont aussi annoncé les lieux et les sujets des réunions thématiques du SOC 
	avec la société civile en 2004; créé un processus accéléré pour permettre au 
	SOC d’afficher d’autres renseignements utiles sur le site Internet public, 
	notamment tous les documents de la ZLEA dont la diffusion est autorisée par 
	le CNC, et demandé de poursuivre les travaux visant à illustrer les 
	consultations des pays auprès de la société civile et approuvé l’affichage 
	du nouveau site Internet public qui a été créé par le SOC avec l’aide du 
	Comité tripartite. Ces instructions du CNC ont, elles aussi, été mises en 
	circulation et rendues publiques sur le site Internet officiel public de la 
	ZLEA.  
          II. ACTIVITÉS DU COMITÉ  
  
 
        
         Entre la réunion ministérielle tenue à Quito en 
			2002 et celle de Miami, en 2003, le Comité de représentants 
			gouvernementaux sur la participation de la société civile s’est 
			réuni à cinq reprises : les 2 et 3 décembre 2002 (dix-neuvième 
			réunion), les 24 et 25 janvier 2003 (vingtième réunion), les 24 et 
			25 avril 2003 (vingt et unième réunion), le 26 et 27 juin 2003 (vingt-deuxième 
			réunion), les 24 et 25 septembre 2003 (vingt-troisième deuxième 
			réunion). Les activités qu’a entreprises le Comité durant cette 
			période correspondent aux mandats confiés par les ministres et aux 
			instructions des sous-ministres.  A. Activités entreprises 
  
        
         Le Comité s’est conformé aux instructions du CNC 
			visant l’affichage sur le site Internet officiel de la ZLEA et a 
			publié d’une manière suivie les résumés ou, le cas échéant, les 
			versions intégrales des mémoires que la société lui a fait parvenir 
			en réponse à son invitation ouverte et permanente, et ce, pour 
			augmenter la transparence et pour susciter un plus grand nombre de 
			contributions de la société civile. 
Le Comité a intégré à la partie III du présent 
			rapport le document intitulé Pratiques exemplaires et exemples 
			de consultations auprès de la société civile aux niveaux national et 
			régional, et à l’annexe D ( http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_e.asp 
			),, le texte intitulé Renseignements supplémentaires à propos de 
			pratiques exemplaires et d’exemples de consultations auprès de la 
			société civile aux niveaux national et régional, tels que fournis 
			par les délégations, à l’attention du CNC.  
    
Le Comité a exécuté l’instruction que lui a 
			donnée le CNC pour organiser une série de réunion thématiques 
			ouvertes aux représentants de la société civile immédiatement avant 
			ou après ses réunions régulières de 2003 et 2004 qui doivent se 
			tenir par rotation dans les pays hôtes. La première réunion 
			thématique que le SOC a tenue avec la société civile a porté sur la 
			question de l’agriculture et s’est déroulée à Sao Paulo, au Brésil, 
			le 25 juin, en présence de représentants de gouvernements et de la 
			société civile de tout l’hémisphère. (Voir l’Annexe E http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add5_f.asp). 
			La deuxième réunion du SOC avec la société civile portait sur les 
			services et a eu lieu à Santiago, au Chili, le 23 septembre, en 
			présence de représentants gouvernementaux et de la société civile de 
			tout l’hémisphère. . (voir l’Annexe F http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add6_f.asp). 
			L’échange de points de vue a porté entre autres choses sur les 
			différences relatives au niveau de développement et à la taille des 
			économies. 
Le Comité a diffusé de nouveau, le 4 décembre 
			2002, une quatrième Invitation ouverte et permanente à la société 
			civile de l’hémisphère (Annexe A http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add1_f.asp) 
			que chacun des pays s’est engagé à diffuser par tous les moyens 
			possibles, en tenant compte des différences relatives au niveau de 
			développement et à la taille des économies. À cette fin, le Comité a 
			envoyé des lettres à chacun des sous-ministres de la ZLEA pour 
			exhorter leurs gouvernements respectifs de revoir les mécanismes de 
			diffusion de l’Invitation ouverte et permanente. 
Le Comité a invité les gouvernements nationaux 
			des pays de la ZLEA qui seront les hôtes des prochaines réunions 
			ministérielles et vice-ministérielles à continuer d’encourager les 
			entités de la société civile à tenir des tribunes parallèles et à 
			offrir l’occasion de faire aboutir ces discussions. En conséquence, 
			ces tribunes seront organisées en parallèle aux réunions que le CNC 
			tiendra à Puebla (7 avril 2003), à San Salvador (7 juillet 2003), et 
			à Port of Spain (octobre 2003) et ainsi qu’à la réunion 
			ministérielle de Miami (novembre 2003). 
Le Comité a fait des propositions pour améliorer 
			le site Web officiel de la ZLEA et celles-ci ont été transmises au 
			Comité tripartite. Le Comité a également reçu des rapports du Comité 
			tripartite sur les améliorations apportées au site en question. 
			Après avoir obtenu l’approbation du CNC, le site officiel amélioré 
			de la ZLEA a été lancé, dans un format et avec une structure qui le 
			rendent plus convivial, et une Invitation ouverte y a été affichée 
			bien en évidence sous chaque instance de la ZLEA pour solliciter les 
			contributions de la société civile. 
Le Comité a présenté des recommandations visant 
			à améliorer la qualité des renseignements contenus dans les 
			déclarations publiques, y compris les communiqués de presse, de 
			toutes les instances de la ZLEA. 
Le Secrétariat général de la Communauté andine, 
			de concert avec les gouvernements de la Bolivie, de la Colombie, de 
			l’Équateur, du Pérou et du Venezuela, a organisé pour la Communauté 
			andine un débat public sur la ZLEA le 10 décembre 2002, à Lima, au 
			Pérou. Un bref compte-rendu élaboré par les organisateurs de ce 
			colloque figure en l’Annexe G (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add7_f.asp). 
Le Comité a tenu le 24 avril 2003 une séance 
			d’échanges d’informations avec les représentants des Nations Unies 
			et de l’Organisation des États américains sur les mécanismes de 
			participation de la société civile au sein des diverses 
			organisations intergouvernementales.  
  
  B. Activités en cours 
        
 
  
         Le Comité se livre aux activités suivantes, sans 
			toutefois s’y limiter : 
        
        
         Le Comité 
			s’occupe d’organiser une série de réunions thématiques qui seront 
			ouvertes aux représentants de la société civile et qui se tiendront 
			immédiatement avant ou après les réunions qui doivent se tenir en 
			2004. Comme l’ont indiqué les ministres délégués dans les Lignes 
			directrices et Directives à l'intention des entités de la ZLEA 
			lors de la réunion qu’a tenue le CNC à San Salvador (FTAA.TNC/23, 
			document déclassé et accessible au public à l’adresse 
			www.ftaa-alca.org), la République dominicaine organisera une réunion 
			thématique du SOC sur les droits de propriété intellectuelle, et les 
			États-Unis organiseront une réunion sur l’accès aux marchés des 
			biens industriels et des biens de consommation, une séance spéciale 
			étant prévue sur les petites et moyennes entreprises, durant les 
			premier et deuxième trimestres de 2004, respectivement.Le Comité étudie, de 
			concert avec le Comité technique sur les questions institutionnelles 
			(CTI), la possibilité de créer, après que l’Accord sur la ZLEA aura 
			pris effet et au sein de la structure institutionnelle de la ZLEA, 
			un comité de la société civile qui serait constitué de la manière 
			préconisée dans le document sur les pratiques exemplaires du Comité 
			de représentants gouvernementaux sur la participation de la société 
			civile et qui favoriserait la participation de la société civile à 
			d’autres organisations multilatérales et régionales telles que l’OEA, 
			les Nations Unies, le MERCOSUR, l’Union européenne, la CARICOM, la 
			Communauté andine, etc.  
      
 Le Comité 
			élabore des recommandations visant l’amélioration du format, de 
			l’accessibilité et du contenu du site Internet officiel de la ZLEA 
			en s’attachant particulièrement à améliorer la qualité des 
			renseignements qui y sont diffusés sur le processus de la ZLEA et 
			suit de près les améliorations apportées au site Web public de la 
			ZLEA.
 
 Le Comité donne 
			suite au processus amorcé par l’invitation ouverte et permanente qui 
			a été adressée à la société civile de l’hémisphère. Il continue de 
			faire parvenir aux entités de la ZLEA concernées les contributions 
			de la société civile et de les diffuser sur le site Web officiel de 
			la ZLEA. 
 Le Comité veille à 
			ce que les ministres et les responsables des négociations de la ZLEA 
			soient mis au fait des divers points de vue de la société civile sur 
			la ZLEA.  
      
 Le Comité encourage 
			l’organisation de colloques nationaux et régionaux sur la ZLEA. 
      
 Le Comité invite les 
			gouvernements à appuyer les rencontres de la société civile qui sont 
			tenues en parallèle aux réunions des ministres et des sous-ministres 
      
 Le Comité veille à 
			accroître et à améliorer l’information accessible au public sur la 
			ZLEA. 
       C. Questions à l’étude 
  
        
         Le Comité continuera de se pencher sur d’autres 
			questions telles que :   
       
         
          produire, avec 
			l’aide d’entités nationales et régionales, du matériel visant à 
			favoriser une meilleure compréhension du processus de négociation de 
			la ZLEA et de la documentation portant sur la ZLEA. 
      
promouvoir un vaste 
			processus d’éducation sur la ZLEA.  
      
mettre au point 
			d’autres mécanismes qui puissent favoriser une communication plus 
			interactive avec la société civile sur le processus de la ZLEA.  
      
inviter tous les 
			secteurs de la société civile à tenir des colloques en parallèle aux 
			réunions du Comité de représentants gouvernementaux sur la 
			participation de la société civile. 
       
 III. EXEMPLES DE CONSULTATIONS AUPRÈS DE LA SOCIÉTÉ 
		CIVILE AU NIVEAU NATIONAL 
     
        
 
         Conformément au mandat qui a été confié au 
			Comité lors de la réunion de Quito, en 2002, et qui consiste « à 
			renforcer et à approfondir leurs processus de consultation avec la 
			société civile au niveau national » et à « identifier et favoriser 
			l’utilisation des meilleures pratiques en matière de rayonnement et 
			de consultation avec la société civile » (par. 33), les délégations 
			ont présenté les exemples suivants des activités de rayonnement 
			national qui ont été entreprises ou qui le seront avant la réunion 
			ministérielle de Miami en 2003. La liste des activités de 
			rayonnement national entreprises par les gouvernements de la ZLEA 
			qui suit n’est donnée qu’à titre indicatif et ne se veut nullement 
			exhaustive. 
En outre, les gouvernements de la ZLEA ont 
			présenté des rapports écrits plus détaillés sur les mécanismes de 
			consultation nationale, lesquels figurent en annexe au présent 
			document (annexe D 
			http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp). 
Exemples de consultations auprès de la société 
			civile au niveau national  ARGENTINE : Le gouvernement de l’Argentine 
		utilise divers mécanismes de consultation et de communication pour 
		encourager la société civile à participer au processus de la ZLEA. Il 
		publie dans la Gazette officielle du pays et affiche sur la page Web du 
		ministère des Affaires étrangères des invitations ouvertes à la société 
		civile pour que celle-ci soumette au Comité de représentants 
		gouvernementaux sur la participation de la société civile des 
		contributions au processus de la ZLEA. Le gouvernement argentin dispose 
		en outre de quatre mécanismes permanents de consultation des divers 
		secteurs de la société civile : le Forum consultatif économique et 
		social du MERCOSUR, le Conseil du commerce international, le Conseil 
		consultatif de la société civile et le Groupe de travail parlementaire. 
		Les première, deuxième et quatrième des entités mentionnées ci-dessus se 
		réunissent mensuellement pour analyser l’évolution des négociations 
		commerciales, tandis que la troisième se réunit, également tous les 
		mois, pour se pencher sur les progrès réalisés dans les négociations de 
		la Zone de libre-échange des Amériques. En plus de ces quatre 
		mécanismes, le gouvernement de l’Argentine mène périodiquement des 
		consultations sur divers aspects des négociations hémisphériques en 
		publiant des invitations à des rencontres et à des forums publics où il 
		sera discuté de questions d’actualité intéressant les différents champs 
		d’activité de la vie nationale. Par exemple, le 6 août 2002, le 
		ministère des Affaires étrangères de l’Argentine a convoqué le milieu 
		des affaires pour le renseigner sur l’évolution des négociations 
		relatives à l’accès aux marchés et solliciter des contributions du 
		secteur privé sur cette question. Quelque 140 personnes représentant 97 
		entités ont participé à la réunion, et plus de 70 mémoires ont été 
		présentés par le secteur des affaires. 
 
         On trouvera à l’annexe D 
		(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des 
		renseignements additionnels sur les mécanismes de consultation et de 
		participation de la société civile que la République argentine a mis sur 
		pied. 
        BAHAMAS : Le gouvernement des Bahamas a pris 
		diverses mesures au niveau national en vue de consulter la société 
		civile sur le processus de la ZLEA ainsi que sur les conséquences que 
		pourrait avoir pour les Bahamas la signature éventuelle de l’accord 
		proposé. Il a notamment publié dans la presse écrite locale les 
		invitations ouvertes à la société civile et encouragé le grand public à 
		prendre connaissance de l’information accessible sur le site Web 
		officiel de la ZLEA. Le ministère des Affaires étrangères des Bahamas 
		organise tous les mois une réunion avec des représentants 
		d’organisations de la société civile pour discuter de questions 
		pertinentes aux négociations de la ZLEA. Cette initiative a donné lieu à 
		la création d’une association centrale de représentants de divers 
		segments de la société civile ayant pour mandat d’entretenir avec le 
		gouvernement un dialogue constant sur la ZLEA et diverses questions 
		connexes. 
 Une conférence régionale sur la ZLEA, 
		parrainée par le Congrès des syndicats des Bahamas, s’est tenue en 
		octobre 2002. Des ministres, des négociateurs bahamiens de la ZLEA, 
		d’autres représentants gouvernementaux et des membres de la société 
		civile ont pris part à l'événement. D’autres conférences et colloques 
		nationaux, parrainés par le gouvernement lui-même - par l’intermédiaire 
		de son ministère du Commerce et de l’Industrie et de la Banque centrale 
		des Bahamas - et par des groupes du secteur privé et des milieux 
		universitaire, religieux et autres, ont suscité une participation 
		similaire. Par ailleurs, des ministres et des négociateurs de la ZLEA 
		ont fait des apparitions à la télévision, à des émissions radiophoniques 
		d’affaires publiques, de même qu’à des réunions de clubs sociaux ou 
		d’autres groupes d’intérêt pour discuter de la ZLEA. Ces activités ont 
		bénéficié d’une large couverture dans la presse écrite et électronique 
		locale. 
 Une initiative particulièrement importante 
		du gouvernement des Bahamas a été la création, en décembre 2002, de la 
		Commission du commerce des Bahamas, un organisme constitué de 
		représentants du secteur public aussi bien que du secteur privé ainsi 
		que de divers segments de la société civile. Un des aspects essentiels 
		du mandat de la Commission est d’étudier et d’examiner en profondeur 
		avec le public des Bahamas des questions touchant la ZLEA et, sur la 
		base des résultats de cet exercice, de fournir une rétroaction aux 
		négociateurs et de conseiller le gouvernement. Pour pouvoir s’acquitter 
		plus efficacement de ses responsabilités, la Commission a mis sur pied 
		des sous-comités ayant pour mandat d’épauler les groupes de négociateurs 
		ainsi que d’autres comités de la ZLEA. Ces comités comptent parmi leurs 
		membres des négociateurs de la ZLEA qui ne sont pas forcément membres de 
		la Commission ainsi que d’autres personnes provenant de segments 
		intéressés des secteurs public et privé et de la société civile. On a 
		également invité par écrit d’importants groupes d’intérêt à soumettre 
		leurs points de vue directement à la Commission sur des questions liées 
		à la libéralisation des échanges commerciaux. 
        BRÉSIL : Le Groupe responsable de la 
		coordination générale des négociations de la ZLEA (COALCA) au sein du 
		ministère des Affaires étrangères du Brésil utilise sa page Web 
		(http://www.mre.gov.br/Alca/home.htm) pour diffuser l’information 
		relative aux négociations de la ZLEA. Cette page Web donne accès à des 
		documents comme l’Invitation ouverte à la société civile hémisphérique 
		et le texte intégral de l’offre initiale concernant le commerce de 
		marchandises présentée par le MERCOSUR dans le cadre des négociations de 
		la ZLEA. Les observations et demandes de renseignements sur le progrès 
		des négociations et sur les positions adoptées par le gouvernement du 
		Brésil peuvent être soumises par courriel au Groupe responsable de la 
		coordination générale des négociations, à l’adresse coalca@mre.gov.br. 
 En 1996, le gouvernement brésilien a créé la Section 
nationale de coordination sur les questions relatives à la ZLEA (SENALCA), un 
forum de coordination avec la société civile brésilienne portant sur les 
négociations de la ZLEA. La SENALCA regroupe des représentants du ministère des 
Affaires étrangères, de la Chambre du commerce extérieur, de la Banque centrale, 
du ministère de la Justice, du ministère des Finances, du ministère de la Santé, 
du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation, du ministère 
du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur, ainsi que du 
ministère de la Planification, du Budget et de l’Administration. Afin d’assurer 
une vaste représentation de la société civile aux réunions de la SENALCA, le 
ministère des Affaires étrangères y invite des représentants d’autres entités 
publiques ainsi que de divers secteurs économiques et sociaux nationaux, par 
exemple des universitaires, des parlementaires, des représentants de syndicats 
et d’associations patronales, de même que des membres d’organisations non 
gouvernementales. À ce jour, la SENALCA a tenu 32 réunions. 
  
 Le gouvernement du Brésil organise également des 
		colloques sur les négociations de la ZLEA. Le Sommet parlementaire pour 
		l’intégration hémisphérique s’est tenu du 18 au 20 novembre 2002, à 
		Brasilia. Des parlementaires de l’Argentine, du Belize, de la Bolivie, 
		du Brésil, du Canada, du Chili, de Cuba, de la Dominique, de l’Équateur, 
		du Guyana, d’Haïti, du Honduras, du Mexique, du Nicaragua, du Panama, du 
		Paraguay, de la République dominicaine, de 
		Saint-Vincent-et-les-Grenadines, du Suriname, de Trinitéet-Tobago et de 
		l’Uruguay y ont discuté des défis que pose le projet d’intégration 
		hémisphérique des Amériques. Ont également assisté à ce sommet, entre 
		autres, des représentants des États-Unis, du Parlement italien, du 
		Comité mixte parlementaire du MERCOSUR, du Parlement andin et du 
		PARLATINO. Par ailleurs, la Chambre brésilienne des députés a organisé, 
		sous le thème « Le Brésil et la ZLEA », un colloque (23-24 octobre 2001) 
		où 52 représentants du gouvernement et de la société civile ont discuté 
		des objectifs et intérêts du Brésil dans les négociations. On trouvera à 
		l’annexe D (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) 
		des précisions supplémentaires sur ces diverses activités. 
 Le 14 mars 2003, le gouvernement du Brésil 
		a tenu, dans le district fédéral de Brasilia, un colloque sur le 
		règlement des différends dans le contexte des négociations de l’OMC, de 
		la ZLEA, du MERCOSUR et du MERCOSUR-Union européenne. Ont assisté à ce 
		colloque plus de 150 participants représentant le gouvernement, 
		différentes branches d’activité, des associations de propriétaires, des 
		cabinets juridiques, des universités, des centres de recherche, des 
		confédérations de travailleurs ainsi que la société civile en général. 
		Le colloque se divisait en quatre ateliers (OMC, ZLEA, MERCOSUR et 
		MERCOSUR-Union européenne), chacun dirigé par un conférencier (du 
		secteur gouvernemental) et deux experts (du milieu universitaire et du 
		secteur privé). Outre l’échange productif d’information qu’il a permis 
		entre les participants, ce colloque a été une autre occasion de 
		renforcer la communication entre le gouvernement et la société civile en 
		ce qui concerne les négociations commerciales. Dans le prolongement du 
		colloque du 14 mars, on envisage d’organiser d’autres activités du genre 
		qui porteraient sur certains points particuliers aux négociations sur le 
		règlement des différends. On peut obtenir le programme de ce colloque 
		ainsi que d’autres renseignements pertinents à l’adresse www.mre.gov.br 
		(hyperliens : sites MRE - CGC - Reunião sobre Solução de Controvérsias).  
 Une réunion parlementaire ayant pour thème 
		« Le rôle des législateurs dans la ZLEA » se tiendra à Brasilia les 20 
		et 21 octobre 2003. 
 On trouvera à l’annexe D (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) 
		des renseignements additionnels sur les mécanismes de consultation et de 
		participation de la société civile que le gouvernement du Brésil a mis 
		sur pied.  
        CANADA : Le gouvernement du Canada entend tout 
		faire pour favoriser la participation de la société civile aux 
		négociations de la ZLEA. De l’avis du Canada, l’ouverture et la 
		transparence sont des conditions essentielles à la tenue d’un débat 
		éclairé sur cette initiative hémisphérique. L’utilisation efficace de 
		canaux de communication entre les gouvernements et les citoyens et vice 
		versa est primordiale pour que la population saisisse mieux les enjeux 
		du libre-échange, fasse confiance au processus de négociation et accorde 
		un large appui aux accords commerciaux. C’est pourquoi le gouvernement 
		canadien, principalement par l’entremise de son ministère des Affaires 
		étrangères et du Commerce international, a recours à toute une panoplie 
		de mécanismes - permanents ou ponctuels - et stratégies de consultation 
		et de rayonnement pour faire en sorte que les points de vue de 
		l’industrie, des groupes non gouvernementaux et de l’ensemble de la 
		société canadienne soient pris en considération dans l’élaboration de la 
		politique commerciale canadienne. Parmi les mécanismes dont il se sert à 
		cette fin, mentionnons le Comité fédéral-provincial-territorial sur le 
		commerce, le Groupe de travail mixte du gouvernement du Canada et de la 
		Fédération canadienne des municipalités, les Groupes de consultations 
		sectorielles sur le commerce extérieur, le Conseil consultatif 
		universitaire, de même que les Consultations multisectorielles sur le 
		programme commercial du Canada. En plus de ces mécanismes, le 
		gouvernement profite de toutes les occasions qui lui sont offertes de 
		travailler en collaboration avec les parlementaires canadiens et les 
		partenaires commerciaux du Canada dans le but de renforcer la 
		participation de la population canadienne et celle de la société civile 
		dans les forums et organismes intergouvernementaux. Les consultations ne 
		peuvent être productives et profitables que si les citoyens sont tenus 
		informés et qu’ils sont amenés à s’intéresser de manière constante et 
		soutenue à l’essor et au succès du commerce extérieur du Canada. Le 
		gouvernement du Canada informe les Canadiens et sollicite leurs points 
		de vue sur les questions touchant la politique commerciale canadienne 
		par l’entremise de son site Web sur les négociations et accords 
		commerciaux (www.zlea.gc.ca), où l’on peut trouver, entre autres, l’ébauche du texte consolidé 
		servant aux négociations de la ZLEA, avec une description de chaque 
		chapitre de l’accord projeté; les positions et propositions du Canada 
		dans le cadre de ces négociations et, tout particulièrement, ses offres 
		relatives à l’accès aux marchés; une foire aux questions; une trousse 
		d’information; une liste des principaux négociateurs de la ZLEA qui 
		représentent le gouvernement du Canada et leurs coordonnées; et des avis 
		de consultations. Les mémoires des parties intéressées peuvent être 
		acheminés par courriel à l’adresse ftaa.zlea@dfait-maeci.gc.ca. 
 On trouvera à l’annexe D (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) 
		des renseignements additionnels sur les principaux mécanismes et 
		stratégies de consultation et de sensibilisation concernant la politique 
		commerciale du Canada. 
        CARICOM : La CARICOM, qui a une longue 
		tradition de consultation des membres de la société civile aux niveaux 
		national et régional, s’est dotée de divers mécanismes régionaux lui 
		permettant d’entretenir avec la société civile un dialogue soutenu sur 
		tout un éventail de questions, dont celle des négociations de la ZLEA. 
		La Charte de la société civile qu’ont adoptée les chefs de gouvernement 
		de la CARICOM en 1997 définit le cadre dans lequel doit s’inscrire le 
		dialogue avec la société civile au niveau national et au sein des divers 
		organes de la Communauté, à savoir la Conférence des chefs de 
		gouvernement, le Conseil de développement du commerce et de l’économie (COTED), 
		le Conseil de développement humain et social (COHSOD) et le Conseil des 
		finances et de la planification (COFAP), et ce, dans le but d’amener les 
		grands acteurs économiques à participer à l’élaboration des politiques 
		commerciale et sociale et au développement global de la Communauté. Le 
		Mécanisme régional de négociation des Caraïbes, l’organe de négociation 
		de la CARICOM, s’est également doté d’instruments, tels les groupes de 
		travail techniques et le Comité de liaison avec le secteur privé, qui 
		facilitent les consultations d’ordre technique et l’échange 
		d’information avec le secteur privé ou la société civile en général 
		concernant l’évolution des négociations. Parmi les autres outils qu’on 
		utilise, mentionnons la diffusion par voie électronique d’un bulletin 
		hebdomadaire sur les questions touchant les négociations commerciales, 
		de même que la tenue, sur une base régulière, de colloques régionaux 
		s’adressant à différents groupes de la société civile, tels les 
		journalistes et les travailleurs syndiqués. 
 On trouvera à l’annexe D 
		(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des 
		renseignements additionnels sur les mécanismes de consultation et de 
		participation de la société civile qu’a mis au point la CARICOM. 
        CHILI : La politique commerciale internationale 
		a été la pierre angulaire du développement économique du Chili. Vu la 
		taille relativement petite du marché intérieur chilien, le potentiel de 
		développement économique du pays dépend directement de son succès dans 
		l’application du modèle de développement des exportations, le commerce 
		extérieur étant à l’origine de plus de 50 % du PIB, et de plus de 70 % 
		de celui-ci si l’on inclut le secteur des services. C’est dans ce 
		contexte que le Chili a négocié des accords commerciaux avec ses 
		principaux partenaires. Pour qu’à moyenne et longue échéance, les 
		accords commerciaux soient profitables et politiquement défendables et 
		pour qu’ils puissent contribuer à la prospérité générale du pays, il est 
		essentiel que les négociateurs tiennent judicieusement compte des 
		propositions et préoccupations de la société civile au regard des 
		différentes questions faisant l’objet de négociations et la renseignent 
		sur le processus de négociation.  
 Dans chacune de ses négociations 
		commerciales, le Chili a pris soin de mener constamment des 
		consultations avec le milieu des affaires, de manière à pouvoir 
		identifier et interpréter adéquatement les sensibilités et intérêts des 
		différents secteurs de production touchés par les offres et les 
		négociations, notamment en ce qui concerne les droits de douane et les 
		règles d’origine. À compter du milieu des années 90, d’autres secteurs 
		ont été amenés à participer au processus de consultation lorsque la 
		Direction générale des relations économiques internationales (DIRECON) 
		du ministère des Affaires étrangères a entamé un dialogue sur les 
		négociations commerciales internationales avec les diverses 
		organisations de la société civile (associations universitaires et 
		professionnelles, syndicats et ONG).  
 Ce dialogue s’est amorcé à l’occasion de 
		la négociation de l’Accord de libre-échange (ALE) entre le Chili et le 
		Canada (1995-1996), qu’est venue compléter la signature d’accords 
		distincts de coopération dans le domaine de l’environnement et du 
		travail. Le dialogue s’est par la suite intensifié avec le début des 
		négociations de la ZLEA et les travaux du Comité de représentants 
		gouvernementaux sur la participation de la société civile, ainsi que 
		dans le sillage de la réunion ministérielle de Seattle de l’Organisation 
		mondiale du commerce.  
 C’est dans ce contexte que le gouvernement 
		du Chili a lancé, en 1999, la première Invitation ouverte du Comité de 
		la société civile de ZLEA, en la communiquant par lettre aux diverses 
		organisations et institutions non gouvernementales et en la diffusant 
		dans la presse et sur ses sites Web. On demandait aux organisations de 
		la société civile de soumettre des mémoires sur toute question touchant 
		la ZLEA. 
 En 2000, sous l’administration du 
		président Lagos et à la faveur de la nouvelle priorité donnée au 
		dialogue avec la société civile pour tous les ordres de gouvernement, 
		suivant la directive présidentielle en ce sens, on a décidé d’élargir la 
		diffusion de l’Invitation ouverte de la ZLEA. On a augmenté le nombre 
		d’avis publiés dans les journaux, les autorités gouvernementales ont 
		intensifié les activités publiques et on a rendu accessible 
		l’information concernant le processus de négociation de la ZLEA et les 
		initiatives menées conjointement avec les secteurs intéressés de la 
		société civile. 
 Les efforts déployés par le Chili pour 
		développer le site Web de la Direction générale des relations 
		économiques internationales (DIRECON, www.direcon.cl) méritent une 
		mention spéciale. D’après le rapport pour le premier trimestre de 2003, 
		non seulement ce site Web est devenu un outil de travail de plus en plus 
		important, mais il a même battu son précédent record de 1 400 000 
		visites, enregistrant un total de 1 676 855 visites en avril. 
		L’utilisation très répandue de l’Internet s’est traduite par une moyenne 
		de 500 000 visites par mois sur les sites du gouvernement chilien, les 
		plus populaires d’entre eux étant les sites portant sur les accords 
		économiques et le commerce extérieur. Le taux de fréquentation de la 
		section « société civile », la plus populaire sur le site, souligne 
		l’importance de l’information dans la gestion politique des échanges 
		commerciaux internationaux. 
 À quatre reprises, des invitations 
		ouvertes à la société civile ont été lancées en 2001 et 2002, alors que 
		le Chili était engagé dans des négociations concernant la ZLEA et des 
		accords de libre-échange avec l’Union européenne et les États-Unis. On a 
		également tenu des colloques à Santiago et dans d’autres régions, dont 
		certains en partenariat avec des syndicats ou d’autres segments de la 
		société civile, afin de rendre de plus en plus accessible l’information 
		sur ces négociations et d’inciter les partenaires de la société civile à 
		présenter des mémoires et à formuler des observations. Ont participé à 
		ces colloques des associations de gens d’affaires, de même que des 
		syndicats et d’autres associations regroupées par domaine d’activité. On 
		a utilisé cette même approche avec le milieu universitaire et les ONG. 
		Au cours de ses négociations avec les États-Unis, le Chili, pour la 
		première fois dans le cadre de ce type de négociations, a prévu trois « 
		forums spéciaux en marge du forum officiel » (un pour le milieu des 
		affaires, un pour les syndicats et un pour les petites et moyennes 
		entreprises) pour pouvoir informer et consulter les différents groupes 
		au cours des cycles successifs de négociation. Ce processus a été 
		maintenu par la suite par la diffusion d’information sur le contenu des 
		traités et les possibilités d’affaires qui en ont résulté pour les 
		différents secteurs. 
 Afin de faire preuve d’une plus grande 
		transparence en matière de commerce extérieur et de négociations 
		commerciales internationales, le Chili s’est doté de plusieurs 
		instruments, notamment d’un Conseil consultatif ministériel composé de 
		représentants des divers secteurs politiques, d’associations 
		professionnelles ainsi que de parlementaires, qui ont soumis leurs 
		points de vue sur les négociations commerciales internationales, et ce, 
		dans le respect des procédures constitutionnelles en vigueur. 
 Enfin, nous désirons souligner 
		l’importance que revêtent les moyens suivants pour encourager la 
		consultation et la participation : 
        
         inviter en permanence le grand public à faire 
			part de ses points de vue, préoccupations et intérêts aux 
			négociateurs;  
    veiller à ce que les 
			différents segments de la société civile soient constamment tenus 
			informés de l’évolution des négociations de même que de leurs 
			incidences potentielles et de leurs résultats, et ce, en diffusant 
			l’information pertinente sur la page Web institutionnelle et dans 
			les médias, de même que lors de colloques et d’ateliers; 
    prévoir des « forums 
			spéciaux en marge du forum officiel » pour les représentants des 
			divers segments lors des séances de négociation les plus 
			appropriées;  
    tendre à 
			institutionnaliser les mécanismes de consultation et de 
			participation. 
     On trouvera à l’annexe D 
	(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des 
	renseignements additionnels sur les mécanismes de consultation et de 
	participation de la société civile dont s’est doté le gouvernement du Chili.  
 COLOMBIE : Le ministère du Commerce, de l’Industrie et 
		du Tourisme contribue à faire progresser les négociations de la ZLEA en 
		coordonnant continuellement avec les intéressés la position que devrait 
		défendre le pays sur chacune des questions faisant l’objet de 
		négociations. Ainsi, afin de faire en sorte que la position colombienne 
		reflète les intérêts nationaux et devant la nécessité de faire 
		participer la société civile aux négociations dans lesquelles le pays 
		s’est engagé, le Ministère a formé l’équipe de négociation selon une 
		structure tripartite comprenant des représentants des secteurs public et 
		privé et du monde universitaire.  
  
 De plus, tout au long des négociations, le ministère du 
Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, à titre de coordonnateur des 
négociations commerciales internationales auxquelles participe la Colombie, a 
jugé prioritaire d’utiliser tous les outils disponibles pour diffuser le plus 
efficacement possible l’information relative au processus de négociation devant 
mener à la création de la ZLEA. Ainsi, le Ministère a été présent à différents 
forums syndicaux, à des congrès ainsi qu’à des activités dans le milieu 
universitaire. Il a également tenu des colloques et des rencontres sur le sujet. 
À chacune de ces occasions, le Ministère a informé le secteur privé des progrès 
et de la portée des négociations.  
  
 Conformément à l’engagement pris par les pays de diffuser 
publiquement l’invitation ouverte faite à la société civile de soumettre des 
mémoires concernant les négociations de la ZLEA, le ministère du Commerce, de 
l’Industrie et du Tourisme a utilisé différents moyens pour diffuser cette 
invitation.  
  
 On trouvera à l’annexe D 
(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des renseignements 
additionnels sur les mécanismes dont s’est doté le gouvernement de la Colombie 
pour assurer la consultation et la participation de la société civile.  
       
 COSTA RICA : Afin d’inciter les citoyens à participer au 
processus de la ZLEA, le gouvernement du Costa Rica a mis sur pied un processus 
de consultation, de dialogue et d’information s’adressant aux divers groupes de 
la société civile. Ce processus fonctionne essentiellement à deux niveaux. Au 
premier niveau, il y a le Conseil consultatif du commerce extérieur, qui a été 
créé le 21 novembre 2000 par la Loi sur les négociations et l’administration des 
traités de libre-échange, accords et instruments en matière de commerce 
extérieur. Cet organe a pour responsabilité de conseiller le pouvoir exécutif 
sur l’élaboration des politiques en matière de commerce extérieur et 
d’investissement étranger et de promouvoir la mise sur pied de mécanismes de 
coordination et de coopération avec le secteur privé, qui sont propres à 
favoriser l’exécution de ces politiques et le bon déroulement des négociations 
commerciales. Le Conseil est présidé par le ministre du Commerce extérieur et 
est constitué de représentants du gouvernement et du secteur privé. 
  
 Au second niveau se conjuguent divers mécanismes de 
consultation directe auprès des entreprises, associations professionnelles et 
autres secteurs de la société civile; ces modes de consultation et de 
rayonnement sont divers : a) des invitations ouvertes publiées au journal 
officiel (La Gaceta) incitant le public à envoyer des mémoires sur le 
processus de la ZLEA; b) des consultations directes auprès des entreprises et 
des associations professionnelles (en 2002, par exemple, on a envoyé des 
invitations individuelles à plus de 900 entreprises et à une soixantaine de 
chambres de commerce et groupes sectoriels pour distribution à leurs membres); 
c) un réseau d’information électronique, le PEP (acronyme espagnol pour Punto 
de Enlace Permanente - Liaison permanente), qui compte actuellement quelque 
1 500 usagers qui reçoivent en moyenne deux bulletins chaque semaine sur le 
progrès des diverses négociations en cours; d) la diffusion périodique, via 
l’Internet ou le courriel, d’information portant sur des thèmes précis tels que 
les marchés et l’état d’avancement des négociations de la ZLEA; e) le maintien 
d’un dialogue ouvert avec l’Assemblée législative tout au long du processus de 
consultation et de négociations de la ZLEA; f) la tenue de séries de conférences 
et autres activités publiques sur des questions touchant la ZLEA. 
  
 On trouvera à l’annexe D 
(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des renseignements 
additionnels sur les mécanismes dont s’est doté le gouvernement du Costa Rica 
pour assurer la consultation et la participation de sa société civile. 
       
 RÉPUBLIQUE DOMINICAINE : Dès le début des négociations de 
la ZLEA, la République dominicaine a mis au point et instauré différents 
mécanismes qui devaient promouvoir et améliorer la participation de sa société 
civile au processus. La République dominicaine considère qu’il est prioritaire 
de maximiser la transparence de ces négociations, car elle est convaincue que 
les résultats seront bénéfiques à tout le pays et qu’ils susciteront le 
consensus social et politique dont a besoin le Congrès pour approuver l’Accord à 
l’issue des négociations.  
  
 Le ministère des Affaires étrangères a fait en sorte que 
diverses entités du secteur privé et de la société civile soient regroupées en 
une Commission nationale sur les négociations commerciales. Grâce à cette 
Commission, les entités de la société civile peuvent faire directement part de 
leurs points de vue et de leurs préoccupations à l’équipe des négociateurs 
gouvernementaux.  
  
 Afin de communiquer au public les progrès accomplis dans les 
négociations et de promouvoir certaines des questions intéressant la future Zone 
de libre-échange des Amériques, le gouvernement a créé un portail Internet 
donnant aux utilisateurs accès à différents types de renseignements. En outre, 
le gouvernement diffuse hebdomadairement une émission télévisée traitant de 
questions liées à la ZLEA à laquelle l’équipe de négociation et les entités de 
la société civile sont invitées à participer et à soumettre leurs points de vue. 
Par ailleurs, le gouvernement envisage de diffuser une émission radiophonique 
semblable pour tenir les collectivités dont l’accès à la télévision est plus 
limité au fait du déroulement des négociations. 
  
 Le ministère des Relations étrangères et d’autres services 
d’organes exécutifs ont organisé des activités, des colloques et des conférences 
conjointement avec des entités de la société civile. Ces rencontres ont permis 
aux participants de s’entendre sur les principaux aspects avantageux et 
désavantageux de certaines des questions négociées dans le cadre du processus de 
la ZLEA. Le gouvernement a également publié divers magazines et bulletins 
renfermant de l’information générale concernant les négociations sur la ZLEA 
afin de renseigner et de sensibiliser davantage les parties que la question de 
l’intégration économique intéresse.  
  
 Enfin, avant la tenue de chacune des réunions thématiques de 
l’hémisphère qu’organise le SOC, le ministère des Relations étrangères rencontre 
des représentants de la société civile pour les inviter à assister à la réunion. 
S’ils sont dans l’impossibilité d’y participer, ils sont alors invités à 
communiquer leurs observations au délégué officiel, qui les présentera lors de 
la réunion thématique. 
 
       
ÉQUATEUR : Le gouvernement de l’Équateur a pris diverses 
mesures pour favoriser la participation de la société civile aux négociations 
hémisphériques de la ZLEA. 
  
 Pour informer le public et susciter le plus large débat 
possible, on a publié le document intitulé « Équateur : Lignes directrices 
générales visant la mise en œuvre d’une stratégie en vue de la création de la 
Zone de libre-échange des Amériques ». Huit cent exemplaires de cette 
publication ont été distribués dans tout le pays aux fédérations de producteurs 
et aux chambres de commerce, aux universités, aux syndicats, aux communautés 
indigènes et afro‑américaines, aux groupes sociaux, aux associations 
professionnelles et aux organisations non gouvernementales. Plusieurs colloques 
et forums thématiques réunissant des représentants des divers secteurs 
productifs du pays, des journalistes et des universitaires se sont tenus à Quito 
et à Guayaquil. On distribue actuellement une brochure comportant un condensé 
d’information sur la ZLEA, dans lequel on souligne la transparence du processus 
et on fait état des différentes possibilités de participation dont peuvent se 
prévaloir les citoyens. On a prévu une adresse de courriel par le biais de 
laquelle les membres intéressés de la société civile peuvent communiquer leurs 
observations et propositions. Les membres de l’équipe gouvernementale 
responsable de la ZLEA se rendent dans les principales villes du pays pour y 
tenir des séances d’information sur l’évolution des négociations. 
 JAMAÏQUE : Le gouvernement de la Jamaïque appuie sans 
réserve la participation de la société civile aux négociations commerciales. 
Étant donné qu’il est reconnu que ce sont les entreprises et non les 
gouvernements qui commercent, il va sans dire que l’apport du secteur privé dans 
la formulation des positions de négociation est important. La contribution de la 
société dans son ensemble l’est tout autant, puisque ses divers segments 
(consommateurs, travailleurs, universitaires, etc.) sont parties intégrantes du 
processus et que, d’une façon ou d’une autre, ils seront touchés par les 
décisions qui seront prises. 
  
 Le gouvernement de la Jamaïque s’est employé à tenir la 
société civile informée et à la consulter, et ce, régulièrement. En 1992, il a 
mis sur pied le Trade Coordination and Policy Committee (TCPC - Comité de 
coordination et de formulation de la politique commerciale) afin de faciliter la 
coopération entre les secteurs public et privé. Pour inciter les citoyens à 
participer davantage au processus de négociation commerciale, on a créé en 2001, 
sous les auspices du ministère des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, 
un mécanisme de consultation, le Jamaica Trade and Adjustment Team (JTAT – 
Équipe du commerce et de l’ajustement de la Jamaïque).  
  
 Le JTAT a pour mission de renforcer et d’élargir le processus 
de consultation de manière à y faire participer le plus large éventail possible 
de groupes de la société, à savoir le secteur privé, les organisations non 
gouvernementales, le monde du travail et le milieu universitaire. Le JTAT se 
réunit régulièrement en assemblée, mais aussi en petits groupes pour se pencher 
sur certains points particuliers du programme commercial. On y discute donc des 
questions touchant la ZLEA et on s’y penche sur les positions divergentes des 
divers groupes.  
  
 Le JTAT participe à la formulation des politiques destinées à 
orienter les négociations commerciales et contribue à diffuser l’information au 
grand public. 
  
 Outre ce mécanisme consultatif, diverses activités ont été 
organisées par le secteur privé et les ONG pour favoriser l’échange de 
renseignements et la consultation. 
  
 La participation de la société civile aux réunions techniques 
et ministérielles de la CARICOM a également facilité le processus de 
consultation au niveau régional. On prend connaissance des points de vue de 
chacun et, dans la mesure du possible, on aplanit les divergences pour adopter 
des positions régionales. 
  
 Le gouvernement a fait savoir aux divers groupes qu’il 
souhaitait recueillir leurs points de vue sur les questions faisant l’objet de 
négociations et qu’il était disposé à recevoir leurs observations et à prendre 
connaissance de leurs préoccupations et intérêts pour en faire part aux 
négociateurs. 
       
 MEXIQUE : Le gouvernement mexicain attache une grande 
importance à la participation de la société civile au processus de négociations 
de la Zone de libre-échange des Amériques. La diffusion de l’information et la 
transparence concernant le déroulement de ce processus ont été des éléments 
essentiels de ses efforts pour encourager cette participation. 
  
 Ainsi, le Mexique a profité du processus de négociations de 
la ZLEA pour intensifier son dialogue et élargir ses mécanismes de communication 
avec la société civile. Des réunions publiques régulières où les représentants 
du gouvernement pouvaient dialoguer directement avec ceux du milieu des affaires 
et des organisations non gouvernementales, de même que des rencontres avec des 
représentants du milieu universitaire, ont constitué les points d’appui de la 
participation de la société civile au processus.  
  
 Ces réunions et activités ont pris la forme de véritables 
forums d’échange d’information et de consultation et ont permis au gouvernement 
mexicain d’entendre des opinions, de répondre à des demandes de renseignements 
et de prendre connaissance des attentes et des besoins des divers secteurs qui 
composent la société civile mexicaine. De leur côté, les participants à ces 
réunions y ont trouvé une occasion de se renseigner sur la position officielle 
du Mexique concernant les négociations de la ZLEA et d’en discuter.  
  
 L’organisation de divers événements s’inscrivant dans le 
cadre même du projet de ZLEA, par exemple le Colloque régional nord-américain 
qui s’est tenu à Mérida, au Mexique, le 18 juillet 2002, ou encore la Rencontre 
de la société civile hémisphérique qui avait pour thème « L’évolution des 
négociations de la ZLEA » et qui s’est tenue à Puebla, le 8 avril 2003, en 
parallèle à la Treizième réunion du Comité des négociations commerciales de la 
ZLEA - en présence des sous-ministres du Commerce de l’hémisphère - ont 
également contribué à favoriser le dialogue avec la société civile.  
  
 La presse écrite et les médias électroniques ont également 
joué un rôle important dans ce processus. Diverses invitations ouvertes à des 
forums ont été lancées à la société civile par l’intermédiaire des journaux 
nationaux. Sur le site Web du Secrétariat de l’économie (www.economia.gob.mx), 
le grand public a pu accéder à une foule de renseignements sur la ZLEA (textes 
des négociations et énoncés de principe et modalités de la négociation, 
calendrier des réunions, etc.).  
  
 On trouvera à l’annexe D 
(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des précisions sur 
ces mécanismes de communication et de participation de la société civile. 
       
 PANAMA : À différents stades du processus de négociation 
visant la création de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), les 
ministres ont, dans les déclarations ministérielles, réaffirmé leur volonté 
d’informer la société civile de l’évolution des négociations dans leurs pays 
respectifs. Le Panama profite donc de cette occasion pour faire le bilan de 
certaines activités qu’il a organisées auprès de sa société civile pour 
s’assurer qu’elle était convenablement informée des progrès des négociations, 
ainsi qu’il s’y était engagé. 
  
 Dans ce contexte et en conformité des ententes convenues par 
le Comité de représentants gouvernementaux sur la participation de la société 
civile de la ZLEA, le Panama a entrepris les activités qui suivent.  
     
         Invitation ouverte – 
			Ce mécanisme était l’un des moyens d’atteindre la société civile 
			pour l’encourager à faire part de ses points de vue sur des 
			questions liées au processus de négociations de la ZLEA. Le Panama a 
			diffusé toutes les invitations ouvertes du Comité de représentants 
			gouvernementaux sur la participation de la société civile dans les 
			journaux, à la radio et sur le site Web du ministère délégué au 
			Commerce extérieur.  
    
Colloques et 
			conférences – Dans le cadre de la stratégie du Comité de 
			représentants gouvernementaux sur la participation de la société 
			civile, les délégations ont convenu d’inviter la société civile de 
			leurs pays respectifs à des colloques et à des conférences Au 
			Panama, le ministère du Commerce et de l’Industrie a organisé un 
			colloque institutionnel où il a été question de tous les aspects des 
			négociations de la ZLEA, y compris leur structure, leur déroulement 
			et leur état d’avancement. 
     
        
         Plusieurs conférences ont également été 
			organisées par des organismes privés, tels que l’Union des 
			industriels de Panama (SIP), l’Association panaméenne des dirigeants 
			d’entreprises (APEDE) et la Zone de libre-échange de Colon. De 
			l’information sur les négociations de la ZLEA a également été 
			communiquée à l’Université du Panama, à l’Université de Santa María 
			la Antigua (USMA), à l’Université de l’Amérique latine (LATINA), à 
			l’Université latino-américaine du commerce extérieur (ULACEX) et 
			l’Université de technologie. 
     
        
         Enfin, la Direction nationale des négociations 
			commerciales internationales (DINECI) du ministère délégué au 
			Commerce extérieur a détaché des représentants auprès d’écoles 
			secondaires, de groupes de citoyens et d’associations d’étudiants 
			pour les informer sur les négociations, ce qui a grandement permis 
			de sensibiliser le public.  
    
Appel à la 
			participation du public – Dans la foulée des réunions thématiques 
			tenues avec la société civile dans le contexte de la ZLEA et visant 
			à accroître la participation de la société civile aux négociations, 
			le Panama a sollicité la participation du public par l’entremise de 
			la Direction nationale des négociations commerciales internationales 
			(DINECI) du ministère délégué au Commerce extérieur; ces invitations 
			ont été publiées dans la gazette officielle de l’État afin 
			d’encourager la société civile panaméenne à participer et à se tenir 
			au courant. La dernière invitation, diffusée en septembre 2003, a 
			permis de resserrer les liens avec l’une des associations 
			professionnelles du pays, le Collège national des avocats.  
    
Page Web – Ainsi que 
			l’avait recommandé le Comité de représentants gouvernementaux de la 
			ZLEA sur la participation de la société civile, le ministère délégué 
			au Commerce extérieur a créé une page Web pour tenir la société 
			civile informée des négociations et a également créé un lien direct 
			vers le site Web public de la ZLEA.  
  PARAGUAY : Les institutions participant au 
		processus de création de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), 
		sous la direction du Bureau de coordination générale du ministère des 
		Affaires étrangères, ont convenu de mettre sur pied un système de 
		diffusion de l’information sur le programme international, qui tient 
		compte des intérêts des divers segments nationaux, dont le secteur privé 
		et des groupes organisés de la société. Elles ont ainsi créé des 
		tribunes propices à la formulation de stratégies relatives au programme 
		du commerce extérieur du Paraguay et à la définition des objectifs 
		prioritaires communs à la société civile et au gouvernement. La 
		poursuite de cet objectif a permis et permettra d’élaborer de nouvelles 
		stratégies nationales qui orienteront les politiques gouvernementales et 
		les actions communautaires, en les harmonisant efficacement avec le 
		système international.  
 Désireuse de remplir le mandat confié par 
		les ministres à Quito et d’accroître la participation de la société 
		civile et de soutenir les efforts du Comité de représentants 
		gouvernementaux sur la participation de la société civile (SOC), la 
		République du Paraguay a organisé des réunions de travail, tables 
		rondes, colloques et débats thématiques ouverts au secteur privé et à la 
		société en général sur des questions touchant le processus d’intégration 
		économique auquel participe le Paraguay, notamment le processus de 
		négociation de la ZLEA. 
 On trouvera à l’annexe D 
		(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des 
		renseignements additionnels sur les mécanismes dont le gouvernement du 
		Paraguay s’est doté pour favoriser la consultation et la participation 
		de la société civile.  
 PÉROU : En tant qu’entité responsable des négociations 
		commerciales internationales, le ministère du Commerce extérieur et du 
		Tourisme (MINCETUR - Ministerio de Comercio Exterior y Turismo) diffuse 
		régulièrement à l’intention de la société civile de l’information sur 
		les négociations en cours concernant la ZLEA. 
 Le MINCETUR utilise plusieurs mécanismes 
		pour s’acquitter de cette tâche. Des invitations ouvertes à la société 
		civile hémisphérique ont été publiées dans plusieurs médias, notamment 
		sur la page Web du MINCETUR et dans la presse écrite, et ont aussi été 
		communiquées directement aux membres de diverses organisations et 
		institutions civiles, et ce, dans le cadre d’une stratégie de 
		participation visant différents segments de la société civile, par 
		exemple le milieu des affaires, les universités ainsi que des 
		spécialistes de questions particulières.  
 On trouvera à l’annexe D 
(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des renseignements 
additionnels sur les principales initiatives résultant des efforts conjugués du 
secteur privé et d’autres groupes de la société civile. 
 ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE : Les États-Unis attachent une 
		grande importance au rayonnement et aux consultations auprès de la 
		société civile américaine tout au long du processus de négociations 
		commerciales, et ils emploient plusieurs mécanismes formels et informels 
		de consultation pour sensibiliser la société civile au processus de la 
		ZLEA et l’amener à y participer davantage. Par exemple, le Bureau du 
		représentant américain au Commerce (USTR - United States Trade 
		Representative) a publié dans le Federal Register et sur son site 
		Web plusieurs avis publics invitant tous les citoyens et organisations 
		intéressés à formuler des observations sur l’un ou l’autre des aspects 
		des négociations de la ZLEA. Le Bureau a également communiqué au public, 
		par l’entremise du Federal Register et du site Web de l’USTR, 
		l’Invitation ouverte et permanente à la société civile hémisphérique à 
		donner son avis sur la ZLEA. Toutes les observations émanant de la 
		société civile et consignées dans le Federal Register sont 
		transmises aux négociateurs commerciaux des États-Unis et diffusées dans 
		l’ensemble de l’appareil gouvernemental de manière à ce que les opinions 
		de la société civile soient prises en considération dans l’élaboration 
		des positions des États-Unis; d’ailleurs, toutes ces observations sont 
		accessibles pour examen public afin de favoriser la transparence. 
 Outre la publication d’avis dans le 
		Federal Register, les États-Unis tiennent périodiquement des 
		audiences du Comité de la politique commerciale (TPSC – Trade Policy 
		Staff Committee). Les audiences publiques du TPSC permettent à la 
		société civile de présenter des témoignages oraux à l’appui de mémoires 
		sur toute question relative à l’Accord sur la ZLEA. Par exemple, les 9 
		et 10 septembre 2002, les États-Unis ont tenu une audience du TPSC sur 
		les effets de l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires 
		et d’autres mesures d’ouverture des marchés entre pays de la ZLEA. Le 
		Comité a reçu 63 mémoires provenant d’un large éventail de groupes 
		représentant les intérêts des secteurs de l’agriculture, des affaires, 
		de la main-d’oeuvre, de l’environnement, de la consommation et des ONG. 
		Au cours des deux jours d’audience publique, 33 personnes y sont allées 
		d’un témoignage oral à l’appui de leur mémoire devant des fonctionnaires 
		représentant divers organismes gouvernementaux américains, dont l’USTR, 
		le Département d’État, les départements du Commerce, de l’Agriculture et 
		du Travail, ainsi que l’Environmental Protection Agency, entre autres. 
		Ces audiences publiques donnent aux intervenants de la société civile 
		l’occasion de faire valoir directement leurs points de vue auprès des 
		décideurs gouvernementaux et permettent aux représentants 
		gouvernementaux d’obtenir de vive voix des éclaircissements et des 
		explications qui les aident à mieux comprendre les diverses positions 
		défendues par la société civile. En plus de ces audiences publiques, 
		l’USTR organise périodiquement, avec la participation de hauts 
		responsables gouvernementaux, des séances publiques d’information sur la 
		ZLEA comportant une période de questions et lors desquelles on offre 
		parfois un service de téléconférence pour les citoyens qui ne peuvent 
		être présents. Une telle séance d’information sur la ZLEA s’est tenue 
		récemment à Washington, le 24 juillet 2003. 
 Les États-Unis maintiennent également un 
		réseau permanent de comités consultatifs en matière commerciale qui est 
		actuellement constitué de 33 comités consultatifs du secteur privé 
		auxquels le Congrès américain a confié le mandat de renseigner et de 
		conseiller le gouvernement des États-Unis sur les points de vue émanant 
		des secteurs de l’industrie, de l’agriculture, de la main-d’œuvre et de 
		l’environnement ainsi que des gouvernements des États et des 
		administrations locales, de même que d’autres groupes intéressés. Par 
		ailleurs, l’USTR entre fréquemment en consultation avec le Congrès à 
		propos de la ZLEA. On trouvera à l’annexe D 
		(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) des 
		renseignements additionnels sur le processus de consultation sur la 
		politique commerciale américaine. 
 IV. MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR LA SOCIÉTÉ CIVILE  
		A. Caractéristiques générales des mémoires  
 
        
         Au total, 43 mémoires ont été reçus, dont tous 
			satisfaisaient aux prescriptions formelles énoncées dans 
			l’Invitation ouverte et permanente (annexe A 
			http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add1_f.asp). 
			L’annexe B (Liste des mémoires 
			http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add2_f.asp) 
			contient de l’information sur l’auteur de même que sur son pays 
			d’origine. Il s’agit d’une matrice de la distribution des mémoires 
			présentés par la société civile. L’annexe C 
			(http://www.ftaa-alca.org/spcomm/soc/miami_f.asp)
contient le texte intégral ou le résumé des 
			mémoires présentés conformément aux prescriptions formelles énoncées 
			dans l’Invitation ouverte. 
Sur le nombre de mémoires reçus, 12 % ont été 
			présentés par des organisations ou des particuliers de pays 
			d’Amérique du Sud. Les mémoires en provenance de pays d’Amérique du 
			Nord représentaient 81 % du total, dont 72 % provenaient des 
			États-Unis. L’Amérique centrale et les Caraïbes étaient à l’origine 
			de 7 % des mémoires reçus. 
Par zones d’intégration économique de 
			l’hémisphère, les mémoires reçus se répartissaient comme suit : 81 % 
			provenaient des parties à l’Accord de libre-échange nord-américain 
			(ALENA), 5 % de la Communauté andine, 5 % du MERCOSUR, 7 % du Marché 
			commun centraméricain (MCCA) et aucun de la Communauté des Caraïbes 
			(CARICOM). 
En ce qui concerne le contenu des mémoires, un 
			large éventail de points de vue a été soumis sur les questions 
			abordées par les groupes de négociation, les comités et le groupe 
			consultatif, de même que sur la portée générale de l’Accord sur la 
			ZLEA. 
Plusieurs des mémoires présentés exprimaient des 
			opinions sur plus d’une question abordée par les groupes de 
			négociation et autres entités de la ZLEA. L’Invitation ouverte 
			demandait d’indiquer sur la feuille d’accompagnement à quelle(s) 
			entité(s) de la ZLEA s’adressait leur mémoire. Le SOC a ainsi 
			transmis les mémoires aux diverses entités concernées selon 
			l’information fournie par les auteurs. Les mémoires ont été adressés 
			aux groupes de négociation suivants : Accès aux marchés, question 
			qui a été abordée dans le plus grand nombre de mémoires, soit 14 
			mémoires ou 33 % du total, Processus de la ZLEA, 11 mémoires (26 %), 
			Agriculture, 10 mémoires (23 %), SOC, 10 mémoires (23 %), Services, 
			9 mémoires (21 %), Investissement, 8 mémoires (19 %), Droits de 
			propriété intellectuelle, 7 mémoires (16 %), Subventions, droits 
			antidumping et droits compensateurs, 7 mémoires (16 %); Politique de 
			concurrence, 3 mémoires (7 %), Questions institutionnelles, 3 
			mémoires (7 %), Économies de petite taille, 2 mémoires (5 %) et 
			Commerce électronique, 2 mémoires (5 %).  B. Analyse des mémoires 
 Groupes de négociation 
 Accès aux marchés 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/61, 62, 67, 69, 72, 81, 82, 
		84, 87, 90, 91, 96, 97, 99)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, les propositions qui ont été soumises au Groupe de 
			négociation de la ZLEA sur l’accès aux marchés :  
        
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait incorporer dans le chapitre sur l’accès aux marchés une « 
			clause de développement ». Cette clause devrait stipuler qu’un pays 
			peut accroître, durant la période de transition, sa protection 
			tarifaire d’un produit dont elle commence la production et qu’elle 
			ne fabriquait pas au début du processus d’élimination des droits de 
			douane. 
    
Le droit de base 
			convenu dans le cadre des négociations de la ZLEA devrait être fixé 
			au taux maximal du droit consolidé de l’Organisation mondiale du 
			commerce. 
    
Les marchandises 
			fabriquées dans les zones franches devraient, par le biais de 
			mécanismes harmonisant les incitations existantes, bénéficier des 
			programmes d’élimination des droits de douane prévus par l’Accord 
			sur la ZLEA et, compte tenu de la complexité de la question et des 
			différents systèmes opérant dans les diverses zones franches de la 
			ZLEA, le Comité tripartite devrait en poursuivre l’examen. 
    
Les règles d’origine 
			proposées dans le projet d’accord n’encouragent pas le commerce 
			entre les membres des pays de la ZLEA, mais accordent une admission 
			en franchise de grande portée aux marchandises et services provenant 
			de pays qui ne seront pas parties à l’Accord. L’Accord devrait 
			promouvoir l’utilisation généralisée des matières premières 
			cultivées ou produites dans les pays si un traitement préférentiel 
			doit être accordé aux produits et services. 
    
Les négociations de 
			la ZLEA devraient continuer d’avoir pour objectif l’élimination la 
			plus rapide de tous les droits de douane, contingents tarifaires et 
			autres obstacles au commerce, et plus particulièrement l’élimination 
			d’une proportion élevée des droits dans un délai de cinq ans. Les 
			négociateurs peuvent envisager diverses façons d’y arriver, telles 
			qu’éliminer immédiatement les droits peu élevés, adopter des taux 
			plafonds par rapport auxquels des réductions progressives seraient 
			introduites et établir des arrangements sectoriels dans les cas 
			appropriés. En outre, chaque pays de la ZLEA devrait avoir 
			l’obligation d’accorder le « traitement national » aux marchandises 
			provenant de tout pays de la ZLEA.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait éliminer les droits de douane sur pratiquement tous les 
			échanges. L’élimination des droits devrait être concentrée dans la 
			phase initiale. Les droits de douane devraient être supprimés dès la 
			mise en œuvre de l’Accord dans le plus grand nombre de secteurs 
			possible. Les règles d’origine devraient être objectives et 
			transparentes et il y aurait lieu d’assurer la cohérence des 
			procédures du dédouanement des importations. Il est nécessaire 
			d’instaurer un système de sauvegarde qui ménagera aux secteurs les 
			plus faibles des pays de la ZLEA une période d’ajustement.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait prévoir des mécanismes qui empêcheront les parties de 
			remplacer les droits éliminés par de nouvelles barrières non 
			tarifaires.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait aboutir à l’élimination réciproque et immédiate des droits 
			appliqués au carraghénane, un agent stabilisant dérivé des algues 
			marines et classé sous la position 1302.39.00 du Tarif douanier 
			harmonisé, et à la cellulose microcristalline (MCC), un agent 
			stabilisant d’origine naturelle et un additif alimentaire, classé 
			sous la position 3912.90.00.  
    
La version actuelle 
			du deuxième avant-projet de l’Accord sur la ZLEA donne des 
			organismes internationaux de normalisation une définition (article 
			12, Définitions, page 5.92) qui limite les recours à des solutions 
			normatives internationales et désavantage certains secteurs 
			industriels des pays de la ZLEA. En raison d’un renvoi direct à deux 
			organismes particuliers, la définition actuelle exclut expressément 
			une multitude d’organes internationaux de normalisation. Il y aurait 
			lieu de modifier la définition pour tenir compte des principes qui 
			sont énoncés dans le Deuxième examen triennal de l’Accord sur les 
			obstacles techniques au commerce de l'OMC, à l’annexe 4.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait permettre à chacun de ses signataires de faire des 
			distinctions au plan de l’accès aux marchés en se fondant 
			partiellement sur les incidences de la production sur 
			l’environnement, dans la mesure où le principe du traitement 
			national n’est pas enfreint d’une manière évidente et probante. 
    
Le programme de 
			remboursement des droits de douane devrait être maintenu plutôt 
			qu’éliminé.  
     Agriculture 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/62, 66, 69, 80, 86, 88, 91, 92, 95, 
		96)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, des propositions qui ont été soumises au Groupe de 
			négociation de la ZLEA sur l’agriculture :  
        
         Le droit de base des négociations sur la ZLEA 
			devrait être fixé au taux maximal du droit consolidé de 
			l’Organisation mondiale du commerce. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait prévoir des règles garantissant le commerce équitable des 
			produits agricoles, telles que accorder le traitement spécial et 
			différencié, en tenant compte de la nécessité d’assurer la sécurité 
			alimentaire et de défendre les intérêts des petits producteurs, 
			mettre fin au dumping d’aliments bon marché par les pays riches, car 
			il détruit les moyens de subsistance de millions de fermiers des 
			pays en développement en les soumettant à une concurrence déloyale 
			sur leurs marchés locaux, améliorer l’accès aux marchés pour les 
			pays en développement et favoriser une plus grande équité, en 
			donnant aux pays la possibilité d’aider leurs petits producteurs et 
			de réglementer le comportement monopolistique des sociétés agricoles 
			transnationales. 
    
Tous les 
			participants doivent faire preuve d’une grande volonté de supprimer 
			les obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce de tous les 
			produits agricoles et des produits alimentaires finis à valeur 
			ajoutée. De plus, l’Accord sur la ZLEA devrait renfermer des règles 
			claires sur l’application des règlements sanitaires et 
			phytosanitaires ainsi que sur l’élimination de toutes les 
			subventions à l’exportation et à la production intérieure. Le 
			respect des règles du commerce agricole serait certainement facilité 
			par une transparence de la réglementation. De plus, les pays de la 
			région devraient s’engager à ne pas subventionner leurs propres 
			exportations ni à importer des produits subventionnés provenant de 
			l’extérieur de la région.  
    
Les négociations sur 
			l’agriculture doivent tenir compte du bien-être des animaux et de la 
			protection de l’environnement. Les parties à la ZLEA devraient 
			prendre en considération les avantages économiques que présente 
			l’adoption de procédés agricoles plus bienveillants et inoffensifs 
			pour les animaux et respectueux de l’environnement. 
    
Toute politique commerciale judicieuse doit 
			permettre aux gouvernements de faire bénéficier les établissements 
			agricoles familiaux de marchés compétitifs. Elle ne doit pas 
			empêcher les pays de créer des réserves alimentaires nationales et 
			internationales, de gérer l’offre, d’exécuter des disciplines 
			antidumping, de garantir des prix équitables ou d’appliquer 
			vigoureusement des lois antitrust. 
    
Les États doivent 
			garantir la sécurité alimentaire, et les gouvernements doivent avoir 
			le droit de protéger, ou d’exclure de l’application des accords 
			commerciaux, les produits qui entrent dans l’alimentation de base 
			des peuples de nombreux pays. Les gouvernements doivent aussi 
			veiller à ce que les petits producteurs ne soient pas exclus du 
			financement ou blâmés de concurrence déloyale. En outre, les normes 
			sanitaires et phytosanitaires doivent garantir la bonne qualité et 
			la salubrité des aliments pour les consommateurs.  
    
Il n’y aurait pas 
			lieu de réduire les droits imposés sur les produits de l’orange, du 
			pamplemousse, du citron et du jus de raison. Le régime tarifaire en 
			vigueur doit être maintenu si l’on veut garder l’équilibre 
			concurrentiel actuel entre le jus importé et le jus d’origine 
			nationale. 
    
Les régimes 
			d’importation qui limitent l’accès au sucre, aux produits laitiers 
			et aux arachides au prix du marché international devraient être 
			grandement libéralisés. 
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait éliminer les taux de droits élevés et les obstacles non 
			tarifaires visant les confiseries, bonbons et chocolats. 
     
 Investissement 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/64, 66, 77, 87, 88, 89, 91, 94)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, des propositions qui ont été soumises au Groupe de 
			négociation de la ZLEA sur l’investissement :  
 
         Les dispositions 
			relatives aux différends opposant un investisseur et un État peuvent 
			limiter le pouvoir des gouvernements d’assurer la protection de 
			l’environnement en autorisant les sociétés privées à poursuivre les 
			États souverains en justice pour des pertes de profits présumées. 
    
La mise en œuvre du 
			mécanisme de règlement des différends entre une Partie et un 
			investisseur d’une autre Partie (chapitre 11 de l’Accord de 
			libre-échange nord-américain) limite la capacité des gouvernements 
			de protéger les valeurs publiques dans les domaines de 
			l’environnement et de la santé, entre autres, quand elles entrent en 
			conflit avec des intérêts commerciaux. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait réglementer l’investissement direct étranger de manière à 
			promouvoir le développement national et prévoir à cette fin : des 
			mesures permettant de créer des liens entre le secteur de 
			l’exportation et l’économie locale, en assurant le développement des 
			capacités locales de production; la promotion des normes 
			internationales relatives au travail et à l’environnement ainsi que 
			d’autres mesures favorables au développement durable; des mécanismes 
			de contrôle des courants d’investissement spéculatif et à court 
			terme; des mécanismes destinés à empêcher les investisseurs de 
			contourner les lois et les tribunaux des pays d’accueil; et 
			l’élimination de tout risque d’expropriation indirecte.  
    
L'Accord sur la ZLEA 
			devrait éliminer les règles qui entravent le commerce et qui nuisent 
			au mouvement transfrontière des investissements dans la région. De 
			plus, les pays de la ZLEA devraient accorder aux investisseurs 
			d'autres pays de la ZLEA qui se trouvent dans des conditions 
			similaires le plus favorable du traitement national et du traitement 
			de la nation la plus favorisée (NPF). Ces protections devaient être 
			maintenues dans le cas des nouveaux investissements ainsi que durant 
			toute la durée des investissements. L'Accord sur la ZLEA devrait 
			admettre les disciplines d'expropriation habituelles et accorder aux 
			investisseurs le droit de soumettre à l'arbitrage international des 
			différends en matière d'investissement. Nous tenons également à 
			exprimer notre adhésion et notre appui au projet d'exclure les 
			normes relatives au travail et à l'environnement du chapitre sur 
			l'investissement de l'Accord sur la ZLEA. 
    
Il conviendrait de 
			s’efforcer à négocier des règles d’investissement qui soient 
			respectueuses de l’environnement. 
    
Les dispositions sur 
			l’investissement ne doivent pas habiliter les investisseurs à 
			contester devant les tribunaux les normes ou politiques intérieures 
			d’intérêt public. Une politique judicieuse sur l’investissement doit 
			permettre aux gouvernements de réglementer les sociétés dans la 
			poursuite de ses objectifs économiques, environnementaux, sociaux et 
			de santé publique. 
    
Le deuxième 
			avant-projet maintient entre crochets des passages qui traitent de 
			l’expropriation en des termes si généraux que la capacité d’un 
			gouvernement de protéger l’environnement et la santé de ses citoyens 
			s’en trouve menacée. Il n’y a pas de raison de définir 
			l’expropriation d’une manière aussi vague ni de donner aux 
			investisseurs étrangers plus de droits qu’aux investisseurs 
			nationaux.  
    
Si l’on veut que 
			l’investissement profite au pays hôte, il faut que l’économie 
			nationale en retire elle aussi des avantages, et les prescriptions 
			de résultats sont un moyen d’y arriver. Nous demandons que le droit 
			d’imposer des prescriptions de résultats puisse être exercé par tous 
			les pays de la ZLEA.  
    
Tous les 
			gouvernements de la ZLEA devraient pouvoir être libres de contrôler 
			les mouvements des capitaux de manière à éviter les sorties rapides 
			de capitaux qui provoquent l’instabilité et les crises économiques. 
			Le contrôle des mouvements de capitaux a été recommandé à titre 
			d’instrument efficace de la politique économique, mais il est 
			pourtant impossible de déterminer dans l’avant-projet de l’Accord 
			s’il sera interdit ou non. 
    
L’Accord sur 
			l’investissement dans la ZLEA devrait avoir un vaste champ 
			d’application et réguler à la fois les investissements directs et 
			les placements de portefeuille. Il devrait garantir aux 
			investisseurs le droit de virer promptement des fonds vers le pays 
			d’accueil de la ZLEA ou hors de celui-ci. 
    
Les règles relatives 
			à l’investissement de la ZLEA ne devraient pas accorder aux 
			investisseurs plus de droits que ceux que leur confèrent déjà les 
			lois américaines. L’Accord sur la ZLEA devrait prévoir de généreuses 
			dispositions d’exemption permettant aux États de réglementer le 
			comportement des entreprises de manière à protéger les intérêts 
			économiques et sociaux, ainsi que la santé et la sécurité, de leurs 
			citoyens. Cet accord devrait prévoir des mécanismes de règlement des 
			différends entre États plutôt qu’entre États et investisseurs, et 
			tous ces mécanismes devraient être entièrement transparents et 
			accessibles aux citoyens intéressés.  
     
 Services 
(Documents de référence : FTAA/soc/civ/65, 68, 69, 79, 88, 89, 91, 92, 94)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, des propositions qui ont été soumises au Groupe de 
			négociation de la ZLEA sur les services :  
 
         Les services de 
			santé, l’eau et d’autres services essentiels à la vie humaine 
			devraient être exclus des engagements. Il faudrait effectuer une 
			évaluation de l’impact du commerce des services, comme le prévoit 
			l’article XIX de l’Accord général sur le commerce des services, et 
			veiller à ce que ces évaluations garantissent que les propositions 
			de politiques n’auront pas d’effets défavorables sur la santé ni ne 
			créeront des conditions défavorables à la promotion de la santé. Les 
			règles du commerce ne devraient pas brimer le droit et la faculté 
			des pays d’adopter et de mettre en vigueur des réglementations 
			relatives à leurs systèmes de santé. 
    
Les services des 
			notaires devraient faire partie de l’exception visant les services 
			fournis dans l’exercice de l’autorité publique et devraient 
			expressément être exemptés du principe de la libre circulation des 
			services. 
Les services 
			prennent de plus en plus d’importance dans les échanges commerciaux 
			internationaux et nous croyons que l’Accord sur la ZLEA devrait 
			tendre à la plus grande libéralisation possible de tous les modes de 
			fourniture et accorder le traitement national aux entreprises de 
			services sur les marchés étrangers. Outre les questions relatives à 
			l’accès aux marchés qu’ils doivent régler, les négociateurs devront 
			convenir de procédures simplifiées pour les voyages d’affaires. 
			D’autres aspects importants du commerce des services sont les 
			prescriptions de qualification professionnelle, les normes 
			techniques et les prescriptions de licences fondées sur des critères 
			objectifs tels que la compétence professionnelle. Les négociateurs 
			devraient veiller à instaurer la transparence dans l’établissement 
			des règles, de façon à donner au public la chance d’exprimer ses 
			opinions sur les règles proposées, et pourvoir à l’harmonisation ou 
			à la reconnaissance mutuelle des normes professionnelles.
     
    
Toute politique 
			commerciale judicieuse doit exempter les services publics essentiels 
			tels que les programmes d’avantages sociaux, les soins de santé, 
			l’éducation, l’approvisionnement en eau, les services sanitaires et 
			les services d’utilité publique. Il importe également d’exclure les 
			services devant être fortement réglementés ou ayant un élément 
			social inhérent, notamment les transports maritime, aérien, routier 
			et autres, les services postaux, les services publics d’énergie, les 
			services correctionnels et les services à l’enfance. 
    
L’éducation publique 
			(surtout au niveau primaire), les services sociaux, d’autres 
			services essentiels à la vie humaine et l’eau devraient faire 
			l’objet d’une exclusion dans l’Accord sur la ZLEA. 
    
Les règles 
			sur l’accès aux marchés qui régissent le commerce des services ne 
			devraient pas empêcher un gouvernement de subordonner un fournisseur 
			autorisé à fournir des services donnés à l’obligation d’assurer 
			aussi des services non lucratifs. L’Accord sur la ZLEA devrait 
			également autoriser les administrations locales, les administrations 
			des États et les gouvernements nationaux à limiter le nombre des 
			fournisseurs de services oeuvrant dans un secteur ou une région 
			donnés et accorder à chaque pays la latitude qui lui permettra de 
			protéger les entreprises locales qui sont vitales pour l’économie 
			nationale. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait promouvoir la libéralisation étendue tout en tenant compte 
			de la nécessité de mettre en œuvre des règlements qui soient 
			appropriés et ayant le moins d’effet de distorsion. Aucune 
			restriction quantitative ne devrait s’appliquer aux secteurs des 
			services ou aux modes de prestation des services que les parties se 
			sont engagées à libéraliser, et aucun secteur ne devrait être exclu 
			à priori.  
    
Tout accord 
			d’intégration doit tenir compte du fait que la plupart des services 
			de base présentent le caractère de monopoles naturels ou de biens 
			publics. Par conséquent, les règles qui devraient régir la 
			fourniture des services et celles qui s’appliquent aux marchandises 
			ne peuvent être les mêmes.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			ne devrait pas limiter la capacité des gouvernements de réglementer 
			les services et de protéger et promouvoir les services publics. Les 
			règles des services devraient être négociées secteur par secteur, et 
			l’Accord devrait comprendre des dispositions d’exemption généreuses 
			et explicites pour tous les services publics. De même, il ne devrait 
			pas prévoir d’engagements sur les visas de travail temporaire avant 
			que ces programmes de visas ne soient révisés de manière à protéger 
			les droits de tous les travailleurs. 
     
 Marchés publics 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/69, 76, 88, 89, 91, 94)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de négociation de la ZLEA sur les marchés publics :  
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait supprimer toute préférence et prescription nationales dans 
			l'octroi des marchés publics, hormis certaines exceptions (pour les 
			secteurs sensibles et la sécurité nationale, par exemple), car ces 
			préférences réduisent la capacité des gouvernements d'utiliser les 
			ressources budgétaires de la manière la plus efficiente. Les 
			dispositions de l'Accord devraient également traiter de 
			transparence, d'ouverture et d'application régulière de la loi dans 
			les marchés publics. De plus, l'Accord sur la ZLEA devrait renfermer 
			des règles qui garantiront le traitement non discriminatoire des 
			fournisseurs de produits et de services de toute Partie à la ZLEA 
			qui soumissionne des marchés publics dans un autre pays membre.  
     
         Toute politique 
			commerciale doit protéger le droit des gouvernements d’un pays, d’un 
			État et d’une localité de maintenir ou d’établir des politiques 
			d’approvisionnement qui favorisent les objectifs sociaux tels que 
			l’équité sociale et le développement local durable. 
    
Chaque pays de la 
			ZLEA devrait pouvoir se servir des marchés publics comme d’un moyen 
			de promouvoir l’équité, et les décisions d’achat ne devraient pas 
			être fondées uniquement sur le prix et la qualité.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait obliger les parties à publier les lois, règlements, 
			décisions judiciaires et autres mesures portant spécifiquement sur 
			les marchés publics. Les procédures de passation des marchés 
			devraient être transparentes et favoriser la concurrence et elles 
			devraient prévoir la publication préalable des occasions de marchés 
			publics. 
    
Les règles relatives 
			à la passation des marchés publics de la ZLEA devraient autoriser 
			les gouvernements nationaux et les administrations des États et des 
			municipalités à continuer de favoriser les produits nationaux et 
			donner aux gouvernements la latitude nécessaire pour réaliser 
			d’importants objectifs stratégiques tels que la protection de 
			l’environnement, le développement économique et la justice sociale, 
			le respect des droits de la personne et des droits des travailleurs 
			au moyen de leurs décisions d’achat. 
     Droits de propriété intellectuelle 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/66, 70, 78, 83, 85, 88, 91)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de négociation de la ZLEA sur les droits de propriété 
			intellectuelle :  
        
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait établir des règles sur la propriété intellectuelle qui 
			garantissent le bien‑être public; il est proposé à cette fin de 
			promouvoir les réformes prévues dans l’Accord sur les ADPIC et de 
			mettre en œuvre la Déclaration de Doha afin de réduire le prix des 
			médicaments; d’interdire l’octroi de brevets à l’égard de ressources 
			génétiques végétales destinées à l’alimentation ou à l’agriculture; 
			et de maintenir les droits de propriété intellectuelle hors des 
			négociations de la ZLEA et d’autres accords commerciaux de la 
			région. 
    
La partie du projet 
			d’accord qui traite des droits d’auteur devrait être entièrement 
			supprimée. Ces dispositions cherchent à tort à élever le niveau de 
			protection du droit d’auteur au-dessus des normes internationales 
			qui sont actuellement prévues dans la Convention de Berne pour la 
			protection des œuvres littéraires et artistiques et l’Accord sur les 
			aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au 
			commerce (ADPIC). 
    
La protection et le 
			respect des droits de propriété intellectuelle sont essentiels à la 
			promotion de la diversité culturelle et au transfert de la 
			technologie, laquelle favorise à son tour le développement 
			économique. Nous demandons instamment que l’Accord sur la ZLEA 
			établisse pour la protection de la propriété intellectuelle des 
			normes qui assureront un niveau de protection supérieur à celui 
			prévu dans les accords multilatéraux ou régionaux en vigueur. Les 
			négociations devraient chercher à garantir la protection de la 
			propriété intellectuelle des brevets, des logiciels privés et 
			d’autres secrets commerciaux et prévoir des disciplines qui 
			assureront la protection et le respect des droits de propriété 
			intellectuelle et des marques de services. Pour que l’Accord 
			véhicule le respect des droits de propriété intellectuelle, nous 
			estimons que les pays de la ZLEA devraient appuyer les mesures qui 
			permettront de réduire le piratage et la contrefaçon et de mettre en 
			œuvre l’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété 
			intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Mais surtout, nous 
			estimons que l’Accord sur la ZLEA devrait être un Accord « 
			ADPIC-plus » offrant aux droits de propriété intellectuelle un 
			niveau de protection supérieur à celui qui a été convenu dans le 
			contexte de l’OMC. 
    
La production collective des compositeurs, 
			interprètes, musiciens, techniciens et producteurs de l’hémisphère 
			occidental fait l’objet d’un piratage colossal qui pourrait 
			profondément porter atteinte au patrimoine culturel de l’hémisphère 
			s’il n’est pas réprimé. Les négociateurs de la ZLEA devraient faire 
			en sorte que le chapitre sur la propriété intellectuelle prévoie des 
			normes rigoureuses et des mécanismes d’exécution de la loi qui 
			permettent de lutter contre le piratage. Les créateurs des pays les 
			moins avancés ont un intérêt tout particulier dans ces négociations 
			qui détermineront si l’industrie aura les moyens d’investir dans la 
			création et la distribution de leurs productions.
     
    
Toute prolongation 
			de la durée d’un brevet visant un produit pharmaceutique au-delà de 
			la période minimale de 20 ans prévue par l’Accord sur les ADPIC 
			nuirait aux pays en ce qu’elle limiterait davantage ou retarderait 
			la concurrence des produits génériques. De plus, il est de notoriété 
			publique que les bureaux de brevets du monde entier, surtout les 
			petits bureaux aux ressources limitées, sont submergés par un nombre 
			croissant de demandes de brevets. L’article 8.2 lèserait les petits 
			bureaux de brevets et risque de se traduire par l’octroi de brevets 
			« de mauvaise qualité » faute de temps nécessaire à l'examen. Cette 
			proposition doit être rejetée par les négociateurs de la ZLEA.  
    
Les négociateurs de 
			la ZLEA devraient rejeter toute disposition de l’article 5, 
			section 5 (partie II), qui aurait pour effet d’imposer des 
			conditions encore plus rigoureuses que celles que requiert l’Accord 
			sur les ADPIC relativement à l’octroi de licences obligatoires. 
    
Étant donné les 
			conséquences néfastes que pourrait avoir l’Accord sur la ZLEA sur 
			l'accès aux médicaments essentiels dans les pays des Amériques en 
			développement, les négociateurs de la ZLEA devraient chercher à 
			éliminer de l’Accord sur la ZLEA toutes les dispositions relatives à 
			la propriété intellectuelle. 
    
Certaines des 
			dispositions sur la propriété intellectuelle proposées dans l’Accord 
			sur la ZLEA risquent d’empêcher les pays des Amériques d’exercer les 
			droits qui ont été réaffirmés à Doha. Ces propositions 
			« ADPIC-plus » auront pour effet d’imposer aux produits 
			pharmaceutiques des normes plus élevées que celles énoncées dans 
			l’Accord sur les ADPIC et soumettraient du coup les pays des 
			Amériques à des régimes de brevets plus stricts que n’importe où 
			ailleurs dans le monde.  
    
Toute politique 
			commerciale judicieuse doit autoriser les gouvernements à prendre 
			des mesures qui protégeront la santé publique en garantissant 
			l’accès aux médicaments. Elle ne doit pas limiter les droits des 
			agriculteurs de réserver, d’utiliser, d’échanger ou de vendre des 
			semences qu’ils ont recueillies et autres variétés de semences 
			accessibles au public. Les mécanismes de protection de la propriété 
			intellectuelle doivent assurer le respect et la sauvegarde du savoir 
			traditionnel des peuples indigènes et des communautés locales et ne 
			doit pas exiger que les organismes vivants et leurs parties et 
			composantes génétiques fassent l’objet de brevets.  
     Politique de concurrence 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/73, 91, 92)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de négociation de la ZLEA sur la politique de concurrence :  
        
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait obliger les pays membres à adopter des politiques nationales 
			de concurrence fermes, à promouvoir la coopération entre les 
			autorités nationales en matière de concurrence et à éviter les 
			activités qui encouragent ou tolèrent les comportements 
			anticoncurrentiels privés, comme les cartels. 
    
Des règles sur les 
			monopoles officiels et les entreprises d’État devraient être 
			incluses dans le texte de l’Accord sur la ZLEA et ces règles 
			devraient faire en sorte que, lorsque l’État participe à des 
			activités commerciales, les partenaires commerciaux de la ZLEA ne 
			fassent pas l’objet de discrimination. 
    
Il faut, en matière 
			de concurrence, des lois et des politiques efficaces, ancrées dans 
			les contextes locaux, pour que l’intégration des marchés et la 
			libéralisation des échanges profitent aux pays et aux consommateurs. 
			Les pays de la ZLEA devraient créer des entités indépendantes, 
			investies des pouvoirs et de la crédibilité nécessaires pour assurer 
			l’application effective de la législation et harmoniser les 
			pratiques et la jurisprudence en matière de concurrence.  
     Subventions, droits antidumping et droits 
		compensateurs 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/66, 69, 71, 87, 88, 91, 94)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de négociation de la ZLEA sur les subventions, les droits 
			antidumping et les droits compensateurs :  
        
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait établir des règles sur le commerce équitable en agriculture, 
			y compris des règles interdisant le dumping de produits alimentaires 
			à bas prix. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			ne devrait pas exiger que soient présentées des preuves voulant que 
			les importations faisant l’objet d’un dumping ou d’une subvention 
			sont la principale cause de préjudice à la branche de production 
			nationale puisque ce processus est coûteux. De plus, il est 
			essentiel de définir en quoi consiste une « économie de petite 
			taille ». 
    
Nous appuyons 
			énergiquement la recommandation d’éliminer toutes les subventions 
			qui entraînent une distorsion des échanges dans la région.  
    
La réglementation 
			des droits antidumping et des droits compensateurs devrait être 
			conforme aux normes acceptées, et être rédigée en un langage clair 
			et transparent. En outre, toutes les parties à des mesures 
			d’application de la loi devraient avoir l’occasion de présenter 
			leurs vues. Les autorités nationales doivent prévoir le contrôle 
			judiciaire dans les cas où il est allégué que les fonctionnaires 
			administratifs ont contrevenu aux normes établies dans la loi et la 
			réglementation. 
    
Il y a lieu de 
			mettre en œuvre des efforts pour éliminer les subventions néfastes 
			pour l'environnement dans les secteurs des ressources 
			naturelles tels que les pêches et les forêts de manière à réduire à 
			la fois la dégradation environnementale et la distorsion des 
			échanges commerciaux. 
Toute politique 
			commerciale judicieuse doit permettre aux gouvernements d’appliquer 
			des lois transparentes et efficaces en matière de recours 
			commerciaux afin de protéger les travailleurs, les entrepreneurs et 
			les agriculteurs contre les augmentations subites des importations, 
			le dumping et les pratiques commerciales déloyales. Les lois portant 
			sur les recours commerciaux sont un important moyen de protéger les 
			industries nationales contre les offensives économiques. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait prévoir des disciplines à l’égard des mesures antidumping 
			qui nuisent au commerce des produits au sein de la Zone, reconnaître 
			qu’un accord de libre–échange modifie les conditions économiques, 
			veiller à ce que les recours commerciaux ne soient pas invoqués 
			abusivement et faciliter une libéralisation plus grande que celle 
			que prescrivent les disciplines de l'OMC. 
    
La réglementation et 
			les procédures utilisées pour régler les affaires de droits 
			antidumping et de droits compensateurs devraient être conformes aux 
			normes acceptées et être rédigées en un langage clair et 
			transparent. En outre, toutes les parties à des différends en 
			matière de droits antidumping ou de droits compensateurs devraient 
			avoir l’occasion de présenter leurs vues. L’Accord sur la ZLEA 
			devrait prévoir des disciplines à l’égard des mesures antidumping 
			qui nuisent au commerce des produits au sein de la Zone, reconnaître 
			qu’un accord de libre–échange modifie les conditions économiques, 
			veiller à ce que les recours commerciaux ne soient pas invoqués 
			abusivement et faciliter une libéralisation plus grande que celle 
			que prescrivent les disciplines de l'OMC. En outre, l’Accord sur la 
			ZLEA devrait établir des méthodes qui garantiront que toutes les 
			subventions faussant le commerce sont identifiées et éliminées dans 
			des délais qui n’excéderont pas les délais prévus pour l’élimination 
			des droits, exiger que soit justifié ou expliqué le recours à la 
			valeur construite ou au prix à l’exportation construit dans des cas 
			d’antidumping, et exiger l’application de la règle du droit moindre 
			dans le cadre d’un engagement volontaire en matière de prix. Enfin, 
			les autorités nationales devraient assurer le contrôle judiciaire. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			ne doit en aucune façon empiéter sur le droit des pays de protéger 
			leurs industries, leurs travailleurs et leurs agriculteurs contre 
			les pratiques commerciales déloyales. Il est essentiel de pouvoir 
			s’appuyer sur des lois nationales efficaces et transparentes en 
			matière de recours commerciaux pour assurer le caractère juste et 
			équilibré des échanges internationaux et pour permettre aux 
			industries nationales et à leurs travailleurs de s’adapter à la 
			concurrence internationale. L’avant-projet d’accord contient des 
			dispositions propres à émasculer les lois commerciales américaines 
			en frappant de rigoureuses restrictions, et même de pures et simples 
			interdictions, les procédures utilisées pour régler les affaires de 
			droits antidumping et de droits compensateurs. Ces dispositions – 
			comme toutes autres qui affaibliraient la législation commerciale 
			américaine – sont absolument inacceptables. 
  Règlement des différends 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/69, 74, 86, 88)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de négociation de la ZLEA sur le règlement des différends :  
        
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait préconiser une méthode efficace et rapide de régler les 
			différends de manière que les petites entreprises, les entreprises 
			minoritaires et les économies de petite taille ne soient pas 
			injustement lésées par des procédures administratives et judiciaires 
			complexes qu’elles n’auraient pas les moyens d’engager. 
 
Pour accroître la 
			confiance du public dans son intégrité, l'Accord sur la ZLEA devrait 
			prévoir un mécanisme de règlement des différends. La considérable 
			expérience tirée de l'application des mécanismes de règlement des 
			différends prévus dans les accords de l'OMC et certains accords 
			régionaux pourra guider les négociateurs dans la conception d'un 
			régime qui conviendra à la ZLEA. 
    
L'Accord sur la ZLEA 
			devrait encourager et faciliter le recours à l'arbitrage et à 
			d'autres modes de règlement des différends dans le cas des 
			différends commerciaux privés. 
    
L'Accord sur la ZLEA 
			devrait exiger des gouvernements qu'ils instaurent les procédures 
			opportunes et qu'ils suppriment les obstacles juridiques et autres 
			de manière à assurer le respect des ententes d'arbitrage ainsi que 
			la reconnaissance et l'exécution des sentences arbitrales. 
    
Le règlement des 
			différends est un important aspect de l’Accord sur la ZLEA et toutes 
			les parties devraient pouvoir y recourir. Le libellé du texte actuel 
			est quelque peu déconcertant car il n’est pas transparent et ne 
			permet pas la participation de la société civile au processus. Ces 
			questions doivent être éclaircies de manière à rendre le processus 
			plus transparent et le système plus ouvert à la participation de la 
			société civile. 
    
Tout mécanisme de 
			règlement des différends mis au point dans la ZLEA doit être 
			transparent et ouvert et prévoir à cette fin l’obligation de 
			divulguer les documents et d’ouvrir les audiences au public. En 
			outre, l’Accord doit autoriser la présentation de mémoires d’amicus 
			curiae et autoriser les interventions des gouvernements des 
			États et des administrations régionales et locales. 
     Comités et groupe consultatif 
 Questions institutionnelles 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/60, 86, 100)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pur 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Comité technique de la ZLEA sur les questions institutionnelles :  
        
         L’Accord sur la ZLEA 
			devrait renfermer des dispositions en matière de santé et de 
			sécurité professionnelles qui soient comparables aux dispositions de 
			l’ALENA et prévoir des mécanismes d’exécution de la conformité 
			semblables à ceux prévus par les accords parallèles de l'Accord de 
			libre-échange nord‑américain (ALENA).  
    
Il y a lieu de 
			préserver le droit des diverses parties à l’Accord sur la ZLEA de 
			fixer unilatéralement des normes destinées à protéger la santé et la 
			sécurité de leurs citoyens ainsi que l’environnement.  
    
Il y aurait lieu de 
			créer un mécanisme qui assurera la participation officielle de la 
			société civile au processus de la ZLEA. Audacieux et novateur, ce 
			mécanisme sera important pour l’avenir de la ZLEA. 
    
Le renforcement des 
			capacités et l’assistance technique sont des aspects importants du 
			processus de la ZLEA, mais ils n’ont pas bénéficié de l’attention ni 
			des ressources qui seraient nécessaires pour répondre aux besoins de 
			la région. Les parties à la ZLEA devraient mettre sur pied un 
			mécanisme grâce auquel les gouvernements, les ONG, les sociétés et 
			d’autres parties privées intéressées pourraient concerter leurs 
			efforts pour commencer à tenir compte des besoins de la région au 
			chapitre du renforcement des capacités. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			est un outil d’importance qui sera apte à stimuler le développement 
			économique dans l’hémisphère occidental. Toutefois, à défaut de 
			trancher les questions de la protection de l’environnement, du 
			développement durable et du travail, l’Accord ne portera aucun 
			fruit.  
     Société civile 
(Documents de référence : FTAA/soc/civ/60, 65, 86, 87, 88, 89, 93, 
		94, 99, 100)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Comité de représentants gouvernementaux de la ZLEA sur la 
			participation de la société civile :  
        
         L’harmonisation plus 
			poussée des normes environnementales et d’hygiène et de sécurité du 
			travail à laquelle a donné lieu l’ALENA doit aussi devenir et rester 
			une caractéristique de l’Accord sur la ZLEA. Chose non moins 
			importante, les mécanismes d’exécution prévus par les accords 
			complémentaires à l’ALENA doivent aussi être intégrés dans tout 
			accord commercial que concluront les pays de la ZLEA.  
    
Le Comité de 
			représentants gouvernementaux de la ZLEA sur la participation de la 
			société civile (SOC) devrait sans délai publier en ligne toutes les 
			réponses à l’Invitation ouverte et permanente et informer chacun des 
			intervenants du lieu où sont publiées les observations. 
    
Il est extrêmement 
			important que la société civile de chacun des 34 pays intéressés ait 
			l’occasion de prendre part au processus de la ZLEA et d’éclairer et 
			d’orienter ainsi les négociateurs. Il importe de fournir aux 
			citoyens de chacune des parties à l’Accord sur la ZLEA des 
			renseignements pertinents sur le processus et de les encourager à 
			prendre part aux négociations avec leurs représentants.  
    
Il y aurait lieu de 
			promouvoir la participation du public, l’ouverture, la transparence 
			et l’obligation de rendre compte comme les pierres angulaires du 
			processus de la ZLEA afin d’assurer la diffusion des renseignements 
			importants et de stimuler la confiance du public envers les 
			négociations sur la ZLEA. 
    
Les groupes 
			d’intervention très divers qui représentent la majorité des peuples 
			de l’hémisphère, dont les syndicats ouvriers, les groupes de défense 
			de l’environnement, les groupes de cultivateurs et de paysans, les 
			promoteurs de la santé publique, les groupes religieux et les 
			défenseurs des droits civils et humains, doivent bénéficier au moins 
			du même accès aux négociateurs commerciaux et au processus de 
			négociation que les groupes d’intervention représentant les intérêts 
			commerciaux. Le processus de consultation publique sur les 
			négociations doit prévoir des audiences publiques ainsi que des 
			mécanismes garantissant la diffusion intégrale des documents aux 
			administrations locales et aux États et la participation de ces 
			derniers au processus de consultation.  
    
Dans l’intérêt de la 
			transparence et de la démocratie, il y aurait lieu de rendre publics 
			les textes énonçant intégralement des positions de négociation de 
			chacun des pays. De plus, tous les gouvernements devraient s’engager 
			à accompagner d’annotations toute future ébauche d’un texte de 
			synthèse de manière qu’il soit possible d’identifier les pays 
			auteurs des propositions.  
    
Dans chacun des pays 
			concernés, les négociateurs devraient s’entretenir directement avec 
			les groupes représentatifs de la société civile avant toute session 
			de négociation. Après chaque session, les négociateurs devraient 
			faire état de la façon dont les questions soulevées par la société 
			civile ont été examinées dans le cours des négociations.  
    
L’Invitation ouverte 
			demeure un dialogue à sens unique, où de nombreux groupes de la 
			société civile passent des heures à formuler nos positions et 
			analyses sur du papier à en‑tête, sans que leurs critiques de 
			l’Accord ne suscitent jamais le moindre échange valable, secteur par 
			secteur. 
    
Les séminaires 
			régionaux sont organisés comme des opérations de relations publiques 
			et non de manière à permettre des débats de fond. 
    
Il devrait être 
			permis aux groupes de la société civile de participer aux réunions 
			ministérielles en vertu d’un statut consultatif (comme c’est le cas 
			aux Nations Unies).  
    
Le Comité de 
			représentants gouvernementaux de la ZLEA sur la participation de la 
			société civile n’a jusqu’ici pas efficacement favorisé la 
			communication et la démocratisation. Ses rapports ne contribuent à 
			aucun changement d’orientation des négociations sur la ZLEA. S’il 
			est vrai que des progrès ont manifestement été accomplis, il ne 
			s’agit que de témoignages d’intérêt sans grande conséquence qui 
			n’assurent en rien la transparence intégrale des négociations. 
    
Les négociateurs 
			devraient inviter la population à présenter des observations dans le 
			cadre d’auditions publiques et non pas seulement par le biais de 
			mémoires écrits destinés au SOC. 
    
Le SOC devrait 
			répondre dans des délais raisonnables aux participants de la société 
			civile pour leur faire savoir si leurs observations ont eu des 
			effets sur le contenu des négociations. 
    
Les citoyens de tous 
			les pays ont le droit non seulement de connaître le contenu des 
			dispositions proposées, mais aussi de savoir lesquelles sont 
			appuyées ou contestées par leurs gouvernements respectifs. De plus, 
			toutes les nouvelles propositions présentées cette année touchant 
			l’accès aux marchés devraient également être publiées. Une fois 
			l’Accord conclu, les procédures de règlement des différends 
			devraient aussi être publiques. Il est essentiel, pour assurer la 
			légitimité du processus de la ZLEA, de lui imprimer un caractère 
			transparent, participatif et démocratique, s’agissant aussi bien des 
			négociations que de la mise en œuvre de l’Accord qui en résultera.  
     Économies de petite taille 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/88, 92)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de négociation de la ZLEA sur les économies de petite 
			taille :  
        
         Toute politique 
			commerciale judicieuse doit prescrire le respect des divers modèles 
			de développement et une assistance additionnelle conséquente. Un 
			traitement spécial et différencié doit être accordé aux pays en 
			développement compte tenu des délais de mise en œuvre de l’Accord 
			ainsi que du stade de développement local et des préoccupations de 
			santé publique. De plus, l’allègement de la dette est essentiel à 
			une intégration économique réussie. 
    
Tous les accords 
			d’intégration doivent en priorité accorder des concessions non 
			réciproques aux pays de petite taille et à l’économie peu 
			développée. Les accords risquent de favoriser les pays à l’économie 
			puissante, à moins qu’on n’y prévoie des dispositions pour compenser 
			les inégalités. 
     Commerce électronique 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/75, 91)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises au 
			Groupe de consultation de la ZLEA sur le commerce électronique :  
        
 Processus 
		de la ZLEA 
(Documents de référence : FTAA.soc/civ/58, 59, 61, 63, 66, 85, 87, 
		88, 89, 94, 98)
 
        
         Les mémoires portant sur cette question 
			exprimaient des opinions diverses, voire divergentes. Voici, pour 
			illustrer, quelques-unes des propositions qui ont été soumises sur 
			le thème du processus de la ZLEA :  
        
         Les gouvernements 
			devraient ratifier la Convention internationale pour la protection 
			des travailleurs migrants et de leurs familles et tenir compte des 
			problèmes de migration lors de l’établissement des procédés et des 
			mécanismes de négociation.  
    
Les gouvernements 
			des pays de la région devraient s’arrêter expressément sur la 
			question de la migration dans le cours des négociations et créer des 
			institutions qui se consacreront à résoudre les conflits de travail 
			qui mettent en péril les droits des travailleurs migrants. Dans ce 
			contexte, les gouvernements devraient aussi ratifier la Convention 
			internationale pour la protection des travailleurs migrants et de 
			leurs familles. 
    
La ZLEA devrait 
			tendre à devenir une union économique dotée de marchés financiers 
			efficaces et équitables et d’une réglementation régissant les 
			échanges et les mouvements internationaux de capitaux.  
    
L’Accord sur la ZLEA 
			devrait contenir des dispositions qu’aura élaborées le Comité 
			tripartite et qui prévoiront l’établissement de mécanismes de 
			coopération destinés à aider les petites et moyennes entreprises à 
			participer à la ZLEA. Ces mécanismes devraient prendre la forme 
			d’études, de statistiques sur le commerce, de programmes de 
			formation en commerce international, de moyens d’accéder à des 
			connaissances spécialisées, de services consultatifs, ainsi que de 
			mesures d’aide financière qui assureront la mise en application 
			efficace de ces mécanismes. 
    
Dans leurs 
			déclarations, les ministres de la ZLEA doivent s’engager à 
			affranchir l’hémisphère de la corruption qui règne de façon 
			endémique dans tous les paliers de gouvernements et dans le monde 
			des affaires, et qui perpétue la pauvreté. 
    
Les politiques de la 
			ZLEA en matière de commerce et d’investissement ne favorisent ni le 
			développement durable ni la réduction de la pauvreté. Elles 
			pourraient même aggraver le scénario de l’inégalité et de 
			l’exclusion dans la région.  
    
Les négociateurs de 
			l’Accord sur la ZLEA devrait insister pour que soient adjointes dans 
			l’avant-projet des notes complémentaires qui indiqueraient 
			clairement les positions de négociation préconisées par les 34 pays 
			intéressés. L’inclusion de notes complémentaires aurait pour effet 
			d’accroître la transparence des négociations et soutiendrait 
			grandement les efforts déployés pour alimenter un débat public 
			éclairé sur les aspects cruciaux de l’Accord sur la ZLEA. 
    
Il conviendrait de 
			participer à la promotion de la coopération et du renforcement des 
			capacités sur les plans du commerce et de l’environnement dans 
			l’hémisphère, considérant que ceci est un aspect inhérent au 
			processus de la ZLEA.  
    
Il importe 
			d’entreprendre immédiatement une évaluation étendue et exhaustive 
			des effets du commerce sur l’environnement pour déterminer les 
			retombées négatives et positives de la libéralisation du commerce 
			sur l’environnement. Il y aurait lieu d’examiner la possibilité de 
			travailler avec le Comité tripartite et autres entités 
			intergouvernementales pour mettre au point des mécanismes de 
			subvention appropriés qui contrebalanceront les coûts de ces 
			examens. 
    
Les règles 
			commerciales doivent être conçues de manière à ne pas saper les 
			mécanismes de protection environnementale que les pays ont institués 
			dans l’intérêt de leurs citoyens et de leurs ressources. Chaque 
			signataire de la ZLEA doit préserver le droit d’établir et 
			d’appliquer des mesures rigoureuses de conservation par le biais de 
			mesures commerciales, même si celles-ci vont au-delà de la norme 
			internationale sans toutefois outrepasser les règles de la ZLEA. 
    
Les négociateurs de 
			la ZLEA doivent intégrer entièrement les objectifs en matière de 
			protection de l’environnement au programme des négociations sur la 
			ZLEA, par exemple en accroissant l’importance des normes 
			environnementales nationales et des accords multilatéraux sur 
			l’environnement, en incorporant les évaluations des incidences 
			environnementales dans les négociations sur la ZLEA, en éliminant 
			les subventions néfastes pour l'environnement, en négociant des 
			règles sur l’investissement qui sont respectueuses de 
			l’environnement, et en favorisant la participation du public et la 
			transparence. 
    
Toute politique 
			commerciale judicieuse doit permettre aux nations d’appliquer les 
			normes d’intérêt public adoptées selon le principe de précaution. 
    
Tous les accords 
			commerciaux doivent prévoir des protections exécutoires des droits 
			des travailleurs et de l’environnement, dont l’adhésion aux normes 
			fondamentales du travail établies par l’Organisation internationale 
			du travail – liberté d’association, droit d’organisation et de 
			négociation collective, respect d’un âge minimum pour l’emploi des 
			enfants et interdiction du travail forcé et de la discrimination sur 
			le lieu du travail. Toute politique commerciale doit également 
			renfermer une obligation contraignante de ne pas déroger aux lois 
			nationales sur le travail et l’environnement.  
    
Toute politique 
			commerciale judicieuse doit respecter les droits et obligations des 
			pays découlant d’accords multilatéraux sur l’environnement, le 
			travail et les droits de la personne. Il importe d’effectuer 
			des évaluations complètes des effets sociaux et sexospécifiques d’un 
			éventuel Accord sur la ZLEA. Les évaluations des incidences doivent 
			être des préalables à la négociation de politiques équitables qui 
			profiteront à la majorité. 
    
L’Accord sur la ZLEA 
			doit : comprendre, parmi ses dispositions fondamentales, des normes 
			exécutoires protégeant les droits des travailleurs et 
			l’environnement, prévoir des mesures propres à faire en sorte que 
			les États conservent la capacité de réguler le flux des capitaux 
			spéculatifs, prévoir des mesures d’allégement de la dette, comporter 
			des règles d’accès aux marchés équitables et transparentes qui 
			permettront une protection efficace contre les pressions soudaines 
			des importations, le dumping et les subventions déloyales au 
			commerce international, et être négocié et par la suite appliqué 
			dans le cadre d’un processus transparent, participatif et 
			démocratique. 
     
         Les ministres de la ZLEA considèrent que « le 
			Comité est un mécanisme important pour remplir [leur] engagement 
			envers la transparence » et ont demandé au Comité de poursuivre ses 
			travaux. Le Comité continuera de faire en sorte que les ministres et 
			les négociateurs de l’Accord sur la ZLEA soient mis au fait de tous 
			les points de vue formulés dans les mémoires présentés par des 
			particuliers et organisations de tout l’hémisphère sur toutes les 
			questions au programme des négociations de l’Accord ainsi que sur 
			les questions se rapportant au processus de la ZLEA en général. Ces 
			observations constructives sur différents aspects de l’Accord sur la 
			ZLEA contribuent de façon précieuse aux négociations, et la société 
			civile est priée de continuer de les présenter.  
		
			
				|  | Annexe A : | Invitation ouverte 
				et permanente (décembre 2002) |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add1_f.asp) |  
				|  | Annexe B : | Liste des mémoires (mai 
				2002 au 11 mai 2003) |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add2_f.asp) |  
				|  | Annexe C : | Liste des mémoires 
				ou résumés de mémoires |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/soc/miami_f.asp) |  
				|  | Annexe D : | Renseignements additionnels sur les pratiques 
				exemplaires et exemples de consultations auprès de la société 
				civile aux niveaux national et régional |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add4_f.asp) |  
				|  | Annexe E : | Réunion thématique 
				du SOC et de la société civile sur le thème de l’agriculture |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add5_f.asp) |  
				|  | Annexe F : | Réunion thématique 
				du SOC et de la société civile sur le thème des services |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add6_f.asp) |  
				|  | Annexe G : | Colloque régional de 
				la Communauté andine |  
				|  |  | (http://www.ftaa-alca.org/spcomm/SOC/Reports/SOC25add7_f.asp) |  |